le Progrès du mardi 25 avril 2017
La tension ne retombe pas au Venezuela. Hier, les antichavistes, opposants au président Nicolas Maduro, ont entamé un "blocage national des routes" pour accentuer la pression sur le chef de l'État, dont ils réclament le départ avant la fin de son mandat en décembre 2018. Les manifestants avaient appelé à un blocage des grandes voies du pays, y compris l'autoroute principale de Caracas. Dès le matin, certains d'entre eux ont commencé à se rassembler en divers points de la capitale.
21 morts lors des manifestations
La police a dispersé à coups de gaz lacrymogènes et de balles en caoutchouc une petite barricade installée à l'est de Caracas. Mais les opposants n'entendent pas baisser les bras : "Les protestations pacifiques vont se poursuivre à travers le pays", a prévenu hier le leader de l'opposition Henrique Capriles.
La crise politique actuelle est née de la victoire de l'opposition du centre droit aux législatives de fin 2015, qui a mis fin à l'hégémonie chaviste. La situation s'est enflammée début avril : l'opposition a dénoncé un "coup d'État" après la décision de la Cour suprême, réputée proche du président, de s'arroger les pouvoirs du Parlement - décision annulée 48 heures après à cause du tollé suscité. 21 personnes sont décédées dans les rassemblements depuis le 1er avril : dernière en date, une manifestante pro-Maduro de 47 ans, morte dimanche après avoir été blessée mercredi. Gouvernement et opposition s'accusent mutuellement des violences.
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