le Progrès du mercredi 16 mars 2016
COTE D'IVOIRE - Terrorisme. Sécurité renforcée après l'attaque. Moins de trois jours après le premier attentat djihadiste sur son sol, la Côte d'Ivoire a promis de renforcer la sécurité. Après l'attaque qui a fait 18 morts, dimanche dans la station balnéaire de Grand-Bassam, le président ivoirien Alasane Ouattara a déclaré que son pays "ne se laissera pas intimider par des terroristes". Il a aussi demandé à ses concitoyens de "ne pas céder à la peur". Par ailleurs, la sécurité doit être renforcée aux "endroits stratégiques", tels que les écoles, ambassades, sièges internationaux, résidences diplomatiques. Plus tard dans la journée, le président Ouattara s'est entretenu avec les ministres français Jean-Marc Ayrault (Affaires étrangères) et Bernard Cazeneuve (Intérieur).
Aqmi dit avoir visé la France
Ils ont annoncé à Abidjan une coopération renforcée en matière d'anti-terrorisme entre Paris et les pays de la région. "Nous devons renforcer notre coopération pour que les terroristes n'aient aucune chance", a affirmé Jean-Marc Ayrault après un entretien avec le chef d'Etat ivoirien.
De son côté, Bernard Cazeneuve a annoncé qu'une dizaine d'hommes du GIGN, une unité d'élite d'intervention de la gendarmerie française, seraient prépositionnés à Ouagadougou, au Burkina Faso voisin, afin d'épauler les forces de la région en das d'attaque, n'excluant pas que ces hommes, outre un travail de conseil, interviennent directement. Le groupe djihadiste responsable de l'attaque, Al-Qaïda au Maghreb islamique, a d'ailleurs répété qu'il visait explicitement la France.
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