le Progrès du mercredi 3 mai 2017
Les Algériens se rendent aux urnes demain pour choisir leurs députés. Un scrutin qui devrait confirmer la prééminence du parti présidentiel et dont la participation est le principal enjeu.
Ces élections législatives surviennent en plein marasme économique, le pays riche en or noir traversant une grave crise financière en raison de la chute de ses revenus pétroliers.
La présidentielle française plus suivie
La campagne électorale a été peu suivie par les Algériens qui semblent se passionner davantage pour celle de la présidentielle en France. Aucune surprise n'est attendue lors de ce scrutin, alors que le Front de libération nationale (FLN) règne en maître absolu sur la vie politique depuis l'indépendance de l'Algérie en 1962.
Les législatives mobilisent en général peu les électeurs avec des taux de participation de seulement 43,14 % en 2012 et de 35,65 % en 2007, des chiffres déjà gonflés selon des observateurs. Soucieux d'atteindre un chiffre plus important cette année, le pouvoir s'est mobilisé pour tenter de convaincre les électeurs.
Dans un message lu en son nom samedi par un ministre, le président Abdelaziz Bouteflika, 80 ans, a appelé à une forte participation pour contribuer à la "stabilité du pays". Les autorités n'ont pas hésité à appeler à la rescousse les mosquées où les imams ont lancé des appels à un vote "massif".
Quelque 23 millions d'électeurs sont appelés à choisir parmi 12 000 candidats en lice pour les 462 sièges de l'Assemblée nationale (chambre basse du Parlement) et qui seront élus pour un mandat de cinq ans.
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