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L'AIR DU TEMPS

 

Le principe d'écrêtement

 

    

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"Monsieur le député-maire, tous vos adjoints ont érigé une statue à votre effigie, pour vous remercier de votre générosité..." ©  andrewgenn, Fotolia

 

 

 

Depuis 1992, les élus cumulant plusieurs mandats sont soumis à un plafond de rémunération fixé à 1,5 fois le montant des indemnités parlementaires.

 

 

Ainsi, il s'élève à 8 231 euros par mois pour les députés et 16 331 euros bruts par mois pour les membres du gouvernement.

 

 

Mais il ne faut pas oublier que ces plafonds sont soumis au principe d'écrêtement. Grâce à ce principe, les cumulards peuvent reverser le surplus d'indemnités locales qu'ils ne peuvent pas percevoir à leurs élus, notamment à leurs adjoints.

 

 

Ces virements ne sont à ce jour pas contrôlés. Enfin, seule l'indemnité de base est limitée. Ce qui permet à certains élus de crever les plafonds sans entrave.

 

 

 

Les députés fonctionnaires

 

 

"Dès que ma journée de fonctionnaire est terminée, je fille à l'Assemblée commencer celle de député..." ©  andrewgenn, Fotolia
 
 
 
 

"Un esprit de caste." Ce sont les termes employés par Bruno Le Marie, député UMP de l'Eure, pour qualifier la "consanguinité entre politique et fonction publique", lors de sa démission du Corps des conseillers des affaires en septembre 2012.

 

La France compte aujourd'hui 15 000 hauts fonctionnaires et 38 % des membres de l'Assemblée nationale partagent cette fonction. Ces privilégiés bénéficient des plus hautes rémunérations de la fonction publique, soit entre 6 000 et 45 000 euros par mois.

 

Arrivé par voie royale, Le Maire souligne que le "pays n'a pas vocation à être dirigé par une promo de l'ENA". Il invite ainsi ces députés à renoncer à leurs postes tant convoités. 



28/06/2013
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