Franceinfo - le dimanche 6 mai 2018
"La grand-mère s'est défendue" : les petits-enfants de Guillaume Seznec révèlent leur secret de famille
Est-ce la fin de l’affaire Seznec, l’un des faits divers les plus marquants du XXe siècle ? Gabriel et Jean-Yves Seznec, petits-fils de Guillaume Seznec, révèlent pour la première fois les circonstances de la mort du conseiller général du Finistère Pierre Quémeneur en 1923. Leur grand-père a purgé vingt ans de bagne pour ce meurtre. Ils affirment que leur grand-mère a été agressée sexuellement et qu’elle a eu un "geste de défense"… Extrait du magazine "19 h le dimanche" du 6 mai
L’affaire Seznec serait une agression sexuelle de Pierre Quémeneur sur Marie-Jeanne Seznec, suivie de la réaction de celle-ci en état de légitime défense. Gabriel et Jean-Yves Seznec, petits-fils de Guillaume Seznec, condamné à vingt ans de bagne pour le meurtre de ce conseiller général du Finistère en 1923, révèlent en exclusivité leur secret de famille au magazine "19 h le dimanche" (Facebook, Twitter, #19hLD).
Ce secret est celui que Guy Seznec a transmis à ses fils au soir de sa vie : la vérité sur l’affaire Seznec ! "Maintenant, je me dis qu’il faut dire l’information que nous a donnée notre père, et ce sont plus que des informations, pour nous, pour les autres, pour la vraie vérité. J’ai envie que la vérité se sache…" affirme Jean-Yves Seznec. Guy Seznec leur a ainsi confié ce qu’il s’était passé ce jour-là : "Papa m’avait dit : ’C’est une affaire toute simple qui a été compliquée à outrance.’ Je me souviens bien de ses mots."
"C’est un homicide involontaire finalement"
Gabriel Seznec poursuit le récit de son père : "C’était un dimanche, d’après lui. Il jouait dehors dans la cour et il a entendu sa mère crier, se débattre. Elle se faisait agresser, en gros. En allant à la fenêtre, il a vu Quémeneur par terre, allongé, recroquevillé. La bonne aussi était là. Et Quémeneur était mort."
"La grand-mère s’est défendue, elle a eu un geste de défense, raconte Jean-Yves Seznec. Notre père n’a pas vu tomber Quémeneur, mais il était par terre quand il a regardé par la fenêtre. Cela a duré quelques secondes entre le moment où sa mère a crié et celui où il a regardé à la fenêtre." Gabriel Seznec complète : "Sa mère lui a dit qu’elle avait levé la main parce que Quémeneur l’avait agressée un peu, enfin, tripotée… Et il ne s’est jamais relevé." Son frère conclut cette révélation par ces mots : "Ils n’ont pas voulu sa mort, c’est un homicide involontaire finalement."
A découvrir aussi
- le Progrès du lundi 26 septembre 2016
- le Progrès du mardi 3 janvier 2017
- Franceinfo - le vendredi 26 janvier 2018
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 59 autres membres