Franceinfo - le mardi 31 octobre 2017
DIRECT. Catalogne : "Je ne suis pas ici pour demander l'asile politique", annonce Carles Puigdemont, depuis Bruxelles
Le président séparatiste catalan destitué s'est exprimé mardi. Il promet d'accepter les élections du 21 décembre qui doivent renouveler le Parlement de l'autonomie
Visé par une procédure judiciaire en Espagne, le président destitué de la Catalogne, Carles Puigdemont, s'est exprimé, mardi 31 octobre, lors d'une conférence de presse organisée à Bruxelles. Elle se tenait au "Press Club" de la capitale belge. Suivez notre direct.
Il reste en Belgique "par sécurité". Carles Puigdemont est dans la capitale belge depuis lundi 30 octobre. Il a précisé ne pas être "ici pour demander un asile politique". D'ailleurs, "on ne veut pas échapper à la justice", explique-t-il. "Si on était resté là-bas avec une attitude de résistance, il y aurait eu beaucoup de violences."
Il respectera les élections du 21 décembre. Le dirigeant catalan dit vouloir poursuivre le combat sur le plan politique. Affirmant qu'il se pliera le résultat des élections de décembre, il interpelle le gouvernement : "Respectera-t-il le résultat des urnes ?"
Carles Puigdemont, au palais de la Généralité catalane, à Barcelone (Catalogne, Espagne), le 26 octobre 2017. (JORDY BOIXAREU / SPUTNIK / AFP)
La justice espagnole annule la déclaration d'indépendance. La Cour constitutionnelle d'Espagne a suspendu mardi la déclaration unilatérale d'indépendance votée par le Parlement de Catalogne vendredi dernier.
Puigdemont visé par une enquête. Carles Puigdemont est en Belgique depuis lundi, selon Me Paul Bekaert, l'avocat belge qu'il a sollicité pour des conseils juridiques. Le président catalan destitué est visé depuis lundi par une procédure judiciaire (pour rébellion, sédition et malversation) à la suite de la déclaration d'indépendance de la région, désormais sous tutelle de Madrid.
La garde civile perquisitionne le siège de la police catalane. La garde civile espagnole a perquisitionné mardi le siège de la police catalane dans le cadre d'une enquête sur le référendum d'autodétermination du 1er octobre interdit par Madrid et émaillé de violences policières. Le porte-parole de la garde civile précise que plusieurs perquisitions ont été simultanément menées au siège de la police catalane à Sabadell, en Catalogne, et ailleurs.
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