la Tribune - le Progrès du samedi 9 août 2014
Le rattachement de la Crimée à la Russie a ouvert un nouveau chapitre de la crise en Ukraine, où pro-Russes et pro-Européens s'opposent toujours. Face à la fermeté de Vladimir Poutine, le conflit est devenu mondial. L'Union européenne et les Etats-Unis adoptent depuis une série de sanctions économiques et diplomatiques pour isoler la Russie.
UKRAINE - Kiev sur tous les fronts. Des sanctions contre la Russie. Alors que les combats contre les séparatistes pro-russes redoublaient d'intensité à l'est du pays, l'Ukraine s'est engagée elle aussi dans l'embargo européen contre la Russie.
Le Premier ministre ukrainien, Arséni Iatseniouk, a annoncé hier des sanctions contre 172 particuliers et 65 entreprises, essentiellement russes, accusées d'avoir soutenu l'annexion de la Crimée ou de financer l'insurrection pro-russe. Le Parlement doit se prononcer sur une liste mardi.
Les sanctions pourront se traduire notamment par des interdictions d'entrée dans le pays ou le gel d'actifs, a précisé Arséni Iatseniouk. Il a également cité l'interdiction du transit des ressources naturelles, alors que près de la moitié du gaz russe consommé en Europe transite par le territoire ukrainien.
"Dans le pire des scénarios, l'Ukraine pourra subir des pertes, non seulement à cause des sanctions mais aussi à cause de la politique agressive du Kremlin, des sept milliards de dollars dès le première année", a averti M. Iatseniouk. Sur le terrain, les forces ukrainiennes ont déploré 15 morts en 24 heures. De fortes explosions et des salves d'armes lourdes étaient entendues dans la nuit de jeudi à vendredi à Donetsk, capitale régionale où les combats avaient gagné la veille, pour la première fois, le centre-ville.
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