le Progrès du dimanche 18 septembre 2016
LOISIRS - LES DISCOTHÈQUES DOIVENT SE RÉINVENTER POUR SURVIVRE
Les boîtes de nuit broient du noir, mais gardent espoir
Crise économique, réglementations drastiques, nouveaux modes de rencontres et de consommation de la musique. En trente ans, en France, le nombre de discothèques a été divisé par deux, surtout dans les villes moyennes et le monde rural.
L'évolution du secteur
En quatre décennies, le secteur a été profondément bouleversé
- 1970-1990 l'âge d'or : à la fois, formule "moderne" du bal d'antan comme lieu de rencontres, et seuls lieux de sorties nocturnes qui brassaient des clientèles jeunes (15-24 ans) et moins jeunes (25-40 ans).
- 1990-2000, le déclin : l'explosion de la techno et son corollaire de "free parties" et "rave parties" détournent les plus jeunes des discothèques.
- 2000-2010, la crise : les jeunes des années 1980 ont vieilli et se tournent vers les bars à ambiance musicale et les soirées privées. Les 15-24 ans, touchés par la crise économique, n'ont plus les moyens d'aller en boîte. Les contraintes se multiplient...
- 2010-2016, la crise avant le renouveau : autorisation potentielle d'ouverture jusqu'à 7 heures du matin, les boîtes tournées vers la "danse" continuent de disparaître au profit souvent de méga-discothèques, véritables centres de loisirs nocturnes. Les soirées se diversifient : concert en "live", animation par des stars de la téléréalité, soirées thématiques, restauration...
Source : étude de la Sacem "Pour que vive la nuit" (mai 2014)
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