le Progrès du mardi 4 avril 2017
Le dialogue entre Cayenne et Paris vire au bras de fer. "Je ne m'engagerai que sur ce que je sais pourvoir tenir", a lancé le Premier ministre hier à l'issue d'une réunion à Matignon sur la crise en Guyane avec les ministres de l'Intérieur et de l'Outre-mer - Mathias Fekl et Ericka Bareigts - de retour dans la métropole ainsi qu'une bonne partie du gouvernement. "il serait [...] aisé de céder à la facilité et de promettre des mesures et des aides financières d'un montant irréaliste puis d'en laisser la charge et la responsabilité à un autre gouvernement".
Rejetant les dernières exigences des Guyanais, il les invite à "poursuivre le dialogue". Mais hier, les discussions entre la région d'outre-mer et la métropole étaient au point mort après le rejet des propositions. Dimanche soir, le collectif "Pour que la Guyane décolle" a opposé une fin de non-recevoir au chèque d'un milliard d'euros mis sur la table par Paris pour réaliser des investissements dans les domaines exigés sur place : sécurité, éducation, santé. Nous exigeons 2,5 milliards d'euros tous de suite", a lancé un porte-parole du collectif et du groupe cagoulé des "500 frères contre la délinquance".
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