le Progrès du mercredi 3 mai 2017
La plateforme de covoiturage Blablacar a lancé hier une application pour les parcours domicile-travail. Elle va être testée entre Reims et Châlons-en-Champagne et entre Toulouse et Montauban.
Blablacar, la start-up française leader du covoiturage, va tester un nouveau service : une application mobile uniquement destinée aux trajets domicile-travail. Ce système va venir en complément du système de transports en commun : "On va pouvoir facilement être un moyen de transport supplémentaire", a souligné Simon Berger-Perrin le responsable de ce nouveau système intitulé Blablatines. Il sera tout d'abord testé entre Reims et Châlons-en-Champagne et entre Toulouse et Montauban.
Recruter des conducteurs
Alors que Bablacar propose des covoiturages occasionnels (300 km en moyenne), Bablalines va reposer sur des "lignes virtuelles", quotidiennes et régulières, avec des points de rencontre prédéfinis et des trajets aller et retour indépendants l'un de l'autre, pour n'avoir "pas besoin de calquer son agenda sur celui de quelqu'un d'autre".
Bablalines devra commencer par recruter un nombre important de conducteurs, afin que les passagers covoitureurs soient certains de trouver une voiture pour l'aller et le retour. La plateforme "va utiliser cette première expérimentation pour recueillir les retours d'expérience des utilisateurs afin d'affiner son service et d'ajouter progressivement de nouvelles fonctionnalités".
Blablalines, qui bénéficie du soutien de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME), devrait être étendu cet automne à dix nouveaux axes, qui ne sont pas encore déterminés, avant d'être déployé sur l'ensemble de l'Hexagone courant 2018.
D'autres applications de covoiturage quotidien existent déjà comme Karos, ou celle développée par la SNCF, iDVROOM, destinée à des trajets de type domicile-gare, là où il est difficile de rentabiliser des lignes de bus classiques en raison de la faible fréquentation des parcours.
Ce marché difficile du covoiturage a déjà vu plusieurs sociétés comme Wedrive ou Sharette finir au tribunal de commerce ces dernières années.
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