le Progrès du samedi 22 juillet 2017
Quelque 103 morts en 110 jours de contestation. Nicolas Maduro et les chavistes vénézuéliens au pouvoir, républicains et démocrates selon eux, sont en passe d'entrer dans la grande famille des totalitaristes sud-américains.
Comme en est-on arrivé à de tels chiffres ? Pour s'approprier un peu plus des rênes du pays et repousser sa chute, le chef de l'État ayant succédé à Hugo Chavez a eu l'idée de créer une Assemblée constituante à durée indéterminée, nommée le 30 juillet. Un organe capable de court-circuiter le parlement, à majorité anti-chaviste, et de modifier la constitution.
La goutte d'eau de trop pour l'opposition, noyée dans un océan de pénuries, de pauvreté et de violence depuis de longs mois. La goutte d'eau qui l'a décidé à convoquer une grève générale jeudi. Signe de ras-le-bol général, même le patronat, les chambres de commerce et d'industrie, une partie des syndicats et les étudiants ont soutenu cette mesure. Barricades, commerces fermés, transports à l'arrêt : le pays était en partie paralysé. Des affrontements entre les deux camps ou avec la polie ont éclaté en divers endroits.
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