le Progrès du vendredi 6 janvier 2017
ÉLECTION - INGÉRENCE RUSSE : LE RENSEIGNEMENT ACCUSE
Pour les services américains de renseignement, il n'y a pas de doute : le gouvernement russe est bien derrière l'ingérence qui a touché l'élection américaine de novembre dernier.
Entendus hier par le Congrès, ils ont réaffirmé, en dépit du scepticisme du président élu Donald Trump, leurs accusations sur les fuites d'emails de hauts responsables du parti démocratique, notamment du directeur de campagne d'Hillary Clinton, John Podesta. "Nous estimons que seuls les plus hauts responsables russes ont pu autoriser les vols et publications de données, ont-ils déclaré par écrit lors de leur audition devant le Sénat. La Russie a utilisé des techniques et méthodes informatiques pour chercher à influencer l'opinion publique en Europe et en Eurasie".
Désavoués publiquement
Les chefs espions ont fort à faire ces derniers jours pour défendre leur point de vue face à un Donald Trump qui ne cesse de les désavouer publiquement. Mercredi, le futur président s'est rallié, dans une série de tweets, au site Wikileaks qui nie toute intervention de Moscou dans le piratage des courriels. "Il y a une différence entre sain scepticisme et médisance", a répliqué, devant les sénateurs, le directeur du renseignement américain James Clapper, qui coordonne les 17 agences d'espionnage du pays.
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