www.l-air-du-temps-de-chantal.com

CRISE MIGRATOIRE - HOLLANDE ET MERKEL SE DISENT OPTIMISTES ET UNIS

À Metz, pour l'occasion transformée en forteresse, François Hollande et Angela Merkel ont plaidé hier pour "un retour aux fondamentaux de Schengen". La crise migratoire est passée par là. Après avoir fait tanguer le couple franco-allemand, la crise des réfugiés rapprocherait-elle les points de vue ? Angela Merkel et François Hollande veulent le croire et l'ont largement claironné hier à Metz. "Le retour aux principes de Schengen, c'est essentiel", tranchait le second à l'issue du 18e conseil des ministres associé.

Libye, mondialisation et l'Euro

Exit, donc, les divergences passées. "Nous avons le choix entre renforcer les frontières extérieures ou nationales", abonde Angela Merkel, partisane déclarée de la première solution. Après les accords passés avec la Turquie en matière d'accueil des migrants, le sort de la Libye préoccupe grandement le tandem européen. "La Libye préoccupe grandement européen. "La Libye ne peut être un chaos", met en garde François Hollande. Le même salue les efforts militaires consentis par l'Allemagne sur les théâtres extérieurs, au lendemain des attentats parisiens.

Angela Merkel n'hésite pas à évoquer d'autres défis. Ceux de la mondialisation lui tiennent particulièrement à coeur : "Est-ce que l'Euro pourra survivre aux attaques ?", s'enquiert celle qui invite les 28 États membres à davantage de réactivité. "Nous avons beaucoup plus de projets en commun qu'il y a un an", assure-t-elle en prenant à témoin les nombreux ministres conviés au déplacement mosellan.

Affichant une belle décontraction, François Hollande y va de sa boutade en répondant à une question sur l'initiative de son ministre Macron de lancer son propre club : "Un ministre veut dialoguer avec les citoyens, ça s'appelle faire la politique", rétorque l'orateur en soulignant, qu'à la différence de sa voisine, lui ne dirige pas un gouvernement de coalition. Xavier Brouet