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GAZA - Une pause et un effroyable décompte. Dans les quartiers ravagés de l'enclave palestinienne. Israël a accepté de prolonger la trêve humanitaire jusqu'à ce dimanche soir. Une fragile pause de quelques heures dans les bombardements au cours de laquelle, les habitants de Gaza ont découvert des scènes de désolation.

 

 

Plus e 130 corps ont été retirés des décombres samedi à Gaza à la faveur d'un cessez-le-feu qui devait initialement expirer à 20 heures, ce samedi (19 heures, heure de Paris) mais qu'Israël a finalement accepté de prolonger jusqu'à ce dimanche soir.

 

 

Et en début de soirée, cette pause semblait tenir malgré trois tirs d'obus de mortier vers Israël qui n'ont fait ni dégât, ni victime, et ne sont pas considérés par l'armée comme une violation flagrante de la pause.

 

 

A Paris, les chefs de diplomatie des Etats-Unis, du Qatar, de Turquie et de pays européens avaient demandé une prolongation de la trêve pour "24 heures renouvelables", une demande également formulée par le coordinateur spécial pour le Moyen-Orient à l'ONU Robert Serry afin de permettre "aux civils de récupérer et d'enterrer leurs morts".

 

 

Cette guerre, en plein mois de ramadan, est la plus meurtrière à Gaza depuis 2008-2009. Plus de 1 000 Palestiniens, en grande majorité des civils, ont été tués depuis le 8 juillet, soit le début des opérations destinées à anéantir les capacités militaires du Hamas, qui contrôle Gaza.

 

 

Quarante soldat israéliens sont tombés au combat, ce qui représente les pertes militaires les plus élevées depuis la guerre de l'été 2006 contre le Hezbollah libanais. Les roquettes ont aussi tué trois civils en Israël.

 

 

Les ruines de Gaza

 

Avec la fragile pause, partout dans le territoire, des habitants chassés de leur foyer par les hostilités sont retournés dans leur quartier, où ils ont découvert des scènes de désolation : maisons défoncées, éventrées, effondrées, des dépouilles noircies au milieu des ruines et des traces de sang mêlées aux empreintes des chars israéliens.

 

 

Dans la journée, les secouristes ont retrouvé 132 corps, selon un dernier bilan du porte-parole des urgences. Le Hamas a déconseillé aux habitants déplacés,dont plus de 160 000 ont trouvé refuge dans des locaux de l'ONU d'approcher des immeubles bombardés et des zones de combats de crainte d'engins non explosés ou piégés.

 

 

Les quelque 1,8 million de Palestiniens de Gaza, entassés dans la misère sur un minuscule territoire de 362 m2 soumis à un blocus israélien depuis 2006, savent bien qu'ils n'en ont probablement pas fini avec les épreuves.

 

 

Les habitants se pressaient ainsi s'acheter vivres et carburant, au milieu du ballet ininterrompu des ambulances, tandis que le bourdonnement des drones israéliens rappelait la menace.

 

 

 

 

ITALIE - Le Concordia attendu à Gênes. Le paquebot Concordia, qui a repris la mer mercredi, deux ans et demi après son naufrage sur l'île toscane du Giglio, progressait hier vers Gênes (nord-ouest) où il arrivera ce dimanche. L'épave du paquebot, tirée par deux remorqueurs de haute mer, se trouvait hier en début de soirée à moins de 20 milles (36 km) au large de Gênes, le grand port de la côte ligure où il sera entièrement démantelé.

 

 

 

 

NIGERIA - Un premier cas mortel de virus Ebola. Les autorités nigérianes ont placé hier tous les ports et les aéroports du pays en alerte pour prévenir une propagation de la fièvre Ebola, au lendemain de l'annonce du premier cas mortel dans le pays : un ressortissant libérien avait succombé vendredi au virus Ebola à Lagos, la plus grande ville d'Afrique avec ses 20 millions d'habitants. Les responsables de l'Association médicale nigériane (NMA), a l'initiative d'une grève nationale depuis le 1er juillet, ont été convoqués en urgence à Abuja afin de mettre fin à leur mouvement.

 

 

 

 

LIBYE - Les Etats-Unis évacuent leur personnel diplomatique. Les Etats-Unis ont évacué hier tout leur personnel diplomatique de leur ambassade en Libye en raison de violents affrontements dans la capitale à Tripoli, a annoncé le département d'Etat. L'ambassade fonctionnait déjà avec un personnel réduit, mais Washington a décidé d'évacuer l'équipe restante sur place, qui s'est rendue par la route en Tunisie pour se mettre en sécurité, quelques heures après que le gouvernement libyen a mis en garde contre "l'effondrement de l'Etat".

 

 

 

 

CATASTROPHE - Deuil national pour les victimes du crash. Les familles reçues au Quai d'Orsay par le président de la République. François Hollande a pris en main la communication après le crash du vol AH5017. Il a reçu les familles des victimes puis a pris la parole pour annoncer que toute la vérité serait dite...

 

 

 

 

TRANSPORT - Le veto "Royal" à un projet d'autoroute dans l'ouest. La ministre de l'Ecologie s'oppose au projet d'autoroute d'une soixantaine de kilomètres reliant Fontenay-le-Comte en Vendée à Rochefort, en Charente-Maritime. "Je ne transmettrai pas le dossier de consultation technique aux entreprises", en vue d'un appel d'offres, a déclaré Ségolène Royal, mettant en avant la protection de l'environnement dans le Marais poitevin et le financement du projet. En 2011,le projet avait pourtant reçu le feu vert de l'ancien Premier ministre, François Fillon.

 

 

 

 

 

 

CATASTROPHE AERIENNE - Victimes du AH5017 : le temps de la douleur. Aucun survivant n'a été retrouvé après le crash de l'avion d'Air algérie  jeudi matin. François Hollande reçoit ce samedi au Quai d'Orsay les proches des disparus. Les recherches se poursuivent au Mali pour connaître les causes de la tragédie.

 

 

180 militaires français et maliens complétés par 40 soldats néerlandais sont présents sur place pour sécuriser la zone où a été retrouvée l'épave de l'avion d'Air Algérie, qui s'est écrasé dans la nuit de mercredi à jeudi au Mali, selon Jean-Yves le Drian, le ministre de la Défense.

 

 

 

 

PROCHE-ORIENT - La situation dégénère en Cisjordanie. Les orga- nisation palestiniennes avaient appelé à un "jour de colère" en Palestine. Les efforts pour arracher une trêve se poursuivent, alors que la situation se tend singulièrement en Cisjordanie.

 

 

 

 

JAPON - McDonald's ne veut plus de poulet chinois. Le scandale de la viande avariée s'étend.

 

 

 

 

UKRAINE - L'Ukraine sans Premier ministre... L'Ukraine ne serait sans doute bien passé de cette crise supplémentaire qui s'est ouverte hier avec la démission surprise du Premier ministre Arseni Iatseniouk. Son départ qui devra être entériné par le Parlement, intervient au plus mauvais moment puisque le pays se délite depuis trois mois à l'Est sous pression des séparatistes pro-russes. Une session extraordinaire du Parlement doit s'ouvrir la semaine prochaine. La démission d'Iatseniouk s'est produite dans le sillage de la dissolution au Parlement de la coalition gouvernementale, ouvrant la voie à des législatives anticipées, que voulait le Président Petro Porochenko. Peut-être pas aussi vite. Le chef de l'Etat espère que "les émotions vont s'apaiser et que tout le gouvernement continuera de travailler".

 

 

 

 

IRAK - Visite du Cardinal Barbarin auprès des chrétiens. Trois émissaires de l'Eglise catholique française parmi lesquels l'archevêque de Lyon, le Cardinal Philippe Barbarin, se rendront à Paris de lundi et pour une visite de trois jours, en Irak en soutien aux chrétiens de ce pays qui font l'objet de persécutions.Les chrétiens de Mossoul, la deuxième ville d'Irak, tombée le 10 juin aux mains des jihadistes de l'Etat islamique (EI), ont commencé depuis une semaine à fuir en masse après un ultimatum de l'EI leur donnant quelques heures pour quitter les lieux.

 

 

 

 

KENYA - Le touriste tuée à Mombasa était allemande. La police kenyane a annoncé hier que la touriste abattue à Mombasa était allemande, le deuxième meurtre du genre pour le seul mois de juillet dans la grande ville portuaire. La jeune femme, qui avait moins de 30 ans et dont l'identité n'a pas été révélée, se trouvait en compagnie de son petit ami ougandais lorsqu'elle a été tuée.

 

 

 

 

SYRIE - Combats meurtriers entre armée et djihadistes. Plus de 70 personnes ont péri dans les combats opposant l'armée syrienne aux djihadistes de l'Etat islamique dans le nord, au moment où la Jordanie abattait une drone près de la frontière avec la Syrie, une première depuis le début du conflit. Parallèlement, un convoi d'aide humanitaire est passé en Syrie venant de Turquie sans l'accord de Damas, la première application d'une résolution du Conseil de sécurité adoptée à la mi-juillet pour aider les plus de 10 millions de Syriens ayant besoin d'aide.

 

 

 

 

NORVEGE - Risque d'attentat : les musées juifs ferment. Les musées juifs de Norvège sont restés fermés au public hier au lendemain d'une mise en garde par les autorités norvégiennes d'une possible "attaque terroriste" imminente par des individus venus de Syrie. La communauté juive semble être une cible pour les militants islamistes radicaux en provenance de Syrie.

 

 

 

 

CONSOMMATION - La Poste va augmenter ses tarifs en 2015. Après le feu vert de l'autorité de régulation des télécommunications. Le prix des timbres et autres colis devrait augmenter dès le 1er janvier 2015, la Poste ayant reçu le feu vert du régulateur pour revaloriser ses tarifs compte tenu de ses difficultés financières. 80 centimes le timbre en 2018 ?

 

 

 

 

SOCIAL - 9 400 chômeurs de plus en juin. La sinistrose économique s'incruste. Le chômage a connu en juin un huitième mois consécutif de hausse, atteignant un nouveau record de 3,398 millions de demandeurs d'emploi sans activité en métropole.

 

 

 

 

PYRENEES-ATLANTIQUES -  Collision de trains : par d'erreur humaine. Le signal était vert il aurait dû être rouge. La collision de trains qui a fait 40 blessés près de Pau le 17 juillet serait due à un signal passé au vert, ayant conduit un TER à se mettre en mouvement alors qu'il aurait dû rester à l'arrêt.

 

 

 

 

 

 

CATASTROPHE - Vol AH5017 : des hypothèses sur une tragédie. L'épave de l'avion aurait été localisée aux confins du Mali et du Burkina Faso. Mauvaise conditions météo ou attaque : comment expliquer la disparition du vol Air Algérie, à bord duquel voyageaient 50 Français dont 14 Rhônalpins ?

 

 

Nouvelle tragédie aérienne. Hier, un avion d'Air Algérie a disparu dans le ciel africain, avec à son bord 118 personnes, dont 51 Français par lesquels 14 personnes de notre région. Les voyageurs français "s'apprêtaient à retrouver leurs proches avec un escale à Alger", selon le président de la République, François Hollande, qui a fait part de son soutien aux familles des victimes. En début de soirée on apprenait que l'épave avait été retrouvée dans le nord du Mali, près de la frontière avec le Burkina Faso.

 

 

GAO : la menace des islamistes. L'hypothèse d'un acte terroriste restait sérieusement envisagée hier soir, pour au moins une raison : la région de Gao, dans le nord du Mali, abrite des intégristes islamistes, qui combattent le gouvernement malien et les forces françaises. La dernière victime en a été le 14 juillet l'adjudant-chef Dejvid Nikolic, tué dans une attaque suicide.

 

 

L'intervention de l'armée française, l'opération Serval lancée en janvier 2013, avait pour objectif de repousser ces islamistes, alors en route vers Bamako. Elle n'a réussi que partiellement, sécurisant la capitale et le sud du pays, mais ne parvenant pas à éliminer tous les foyers djihadistes du nord.

 

 

François Hollande était justement en fin de semaine dernière en Côte d'Ivoire, au Niger et au Tchad, pour sceller la participation de l'armée française à la lutte contre les islamistes : les destins sécuritaires de la France et l'Afrique de l'Ouest ne sont "pas détachables", a-t-il déclaré au Niger, avant d'installer à N'Djamena l'état-major de la nouvelle force permanente de 3 000 soldats, Barkhane.

 

 

 

 

 

 

 

MALAISIE - 8 mars

 

Un boeing 777 de la Maysia Airlines décolle de Kuala Lumpur à 0 h 41 avec 239 personnes à bord, dont 153 Chinois, en direction de Pékin. Une heure après le décollage, le vol MH370 change de cap et cesse tout contact avec les contrôleurs aériens. On n'a jamais retrouvé un seul débris de l'avion, malgré des recherches au large du Vietnam, puis au sud, dans l'Océan indien à l'Ouest de l'Australie.

 

 

 

UKRAINE - Jeudi 17 juillet

 

Un Boeing 777 de la Malaysia Airlines, avec 298 personnes à bord, s'écrase près de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, une région déchirée depuis plus de trois mois par un conflit armé. Sur les 298 morts, figurent 193 ressortissants néerlandais. L'avions, qui assurait la liaison Amser-tadam-Kuala Lumpur, a probablement été abattu par une missile sol-air tiré d'une zone contrôlée par les rebelles pro-russes. L'appareil s'est écrasé près du village de Grabove, non loin de la frontière russe.

 

 

 

TAIWAN - Mercredi 23 juillet

 

Un avion ATR 72-500 de la compagnie Taïwanaise TransAsia Airways s'écrase par très gros temps sur l'Ile de Penghu, au large de la côte occidentale de Taïwan. Quarante-huit personnes, dont deux Françaises, périssent dans l'accident. Il y dix survivants. L'appareil s'est écrasé sur plusieurs maisons près de l'aéroport de Magong après une tentative avortée d'atterrissage. La zone était frappée alors par le typhon Matmo, accompagné de vents violents et de fortes pluies.

 

 

 

 

PROCHE-ORIENT - Une école de l'ONU touchée par un obus. L'opération israélienne à Gaza est de plus en plus critiquée. Un obus est tombé hier après-midi dans une école de l'ONU dans la bande de Gaza, tuant 15 Palestiniens.

 

 

Mohammad Deif, ennemi public n° 1 d'Israël. Cible de pas moins de quatre tentatives "d'élimination ciblée" en douze ans qui l'on laissé à moitié paralysé : Mohammed Deif continue à être considéré comme l'ennemi numéro 1 d'Israël dans la bande de Gaza.

 

 

Cette semaine encore, la maison de ce chef des Brigades Ezzedine al-Qassam, la branche militaire des islamistes du Hamas, a été visée par un raid aérien à Khan Younes dans le sud de la bande de Gaza. Le bâtiment a été entièrement rasé. Mais apparemment cet homme de l'ombre de 54 ans a réussi à en réchapper une nouvelle fois. Résultat : la traque continue de plus belle au milieu des combats qui continuent à faire rage dans la bande de Gaza depuis le 8 juillet.

 

 

Mohmmad Deif est en effet devenu une sorte de symbole à abattre à tout prix avec son "palmarès d'archi-terroriste", selon l'expression des militaires israéliens. Né dans un camp de réfugiés de Gaza, il a monté tous les échelons de la branche militaire du Hamas. Il est considéré comme "cerveau" à l'origine de sanglants attentats suicide commis par des kamikazes dans les autobus à Jérusalem.

 

 

Spécialiste des engins explosifs, il a pris une part active à la mise au point des roquettes Qassam qui se sont abattues par centaines sur la presque totalité du territoire israélien. Il aurait également participé à la conception du réseau de tunnels creusés par le Hamas pour relier la bande de Gaza à Israël afin de permettre l'infiltration de commandos palestiniens ayant comme mission de tuer des civils ou des soldats.

 

 

Mieux encore, il avait imposé des mesures de sécurité afin de garantir le secret autour de l'existence de ces tunnels, au point que leur nombre et leur sophistication ont pris par surprise l'armée israélienne, qui n'a découvert l'ampleur du danger qu'après le lancement d'une offensive terrestre dans la bande de Gaza. Bref, Israël à un très lourd compte à régler avec lui. Mais l'homme connaît à fond les règles du jeu de la clandestinité. Il n'apparaît jamais en public, ni dans les médias. Pascal Sadarnac

 

 

 

 

KENYA - Une touriste étrangère tuée à Mombasa. Une touriste étrangère a été tuée hier à Mombasa, la grande ville portuaire de la côte kenyane. La nationalité de la victime n'a pas été révélée dans l'immédiat. Elle a été abattue près de Fort Jesus, fort portugais datant du XVIe siècle, classé au patrimoine mondial de l'Unesco. C'est dans le même secteur qu'une touriste russe avait été tuée à Mombasa le 6 juillet par des hommes armés non identifiés. La police avait alors affirmé que ce meurtre relevait de la "délinquance ordinaire".

 

 

 

 

ESPAGNE - Quatre fosses communes mises au jour. Un groupe d'archéologues a mis au jour quatre fosses communes contenant les restes de 90 personnes, assassinées par les troupes franquistes au début de la Guerre civile (1936-1939), sur le mont Estepar, près de Burgos, dans le nord de l'Espagne. Près de 60 fosses y ont été mises au jour depuis l'an 2000, et plus de mille corps retrouvés.

 

 

 

 

ALLEMAGNE - Berlin a appelé à abolir la castration physique. Le Comité contre la torture du Conseil de l'Europe à une nouvelle fois appelé hier l'Allemagne à abolir les castrations physiques de délinquants sexuels, estimant que cette "intervention mutilante et irréversible" n'est pas une "nécessité médicale". La castration physique (orchidectomie : ablation des testicules) de délinquants sexuels, prévue par une loi de 1969, est pratiquée sur des hommes volontaires âgés d'au moins 25 ans et ayant fait l'objet d'une expertise.

 

 

 

 

POLITIQUE - Transparence sur le Parlement. Députés et sénateurs publient leurs déclarations d'intérêts. Embouteillage, hier, sur le site de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (hatvp.fr), pour découvrir quelques surprises, et traquer des "oublis"...

 

 

 

 

 

 

 

 

CINEMA - Le riche Netflix est aujourd'hui prêt à secouer le PAF. Le géant américain était annoncé depuis des mois. Le champion de la vidéo à la demande son arrivée en septembre dans six nouveaux pays, dont la France. Le Paysage audiovisuel français s'apprête à subir le choc de la puissance financière de l'Américain.

 

 

1/3 C'est en 2013, la proportion d'Américains âgés de 20 à 50 ans abonnés à Netflix. En tout, ils sont 35 millions d'abonnés américains, et au total 50 millions répartis dans 40 pays. Un nombre en augmentation de 33 % par rapport à juin 2013 (rapport d'activité de netfflix au 21 juillet 2014).

 

"Les entreprises meurent rarement pour avoir bougé trop rapidement, mais elles meurent souvent pour avoir réagit trop lentement". Reed Hastings, fondateur de Netflix en 2011

 

 

"Une offre relativement bas de gamme" (Pascal Lechevalier, consultant en nouveaux médias)

 

 

L'arrivée de Netflix en France est-elle une révolution ?

 

Pas vraiment. Il y a déjà des services de vidéo à la demande (SVOD) à des prix comparables. Je pense que c'est surtout un effet de lancement, et le fait que Netflix a une dimension mondiale, avec 50 millions d'utilisateurs, alors que nos services de SVOD sont très franco-français.

 

 

 

 

 

1997

 

Reed Hastings et Marc Randolph créent Netflix à Los Gatos (Californie)

 

 

1999

 

Netflix lance le premier service de location illimitée de DVD par courrier.

 

 

2002

 

Netflix entre en bourse. Déjà 857 000 membres.

 

 

2007

 

Netflix lance son premier service de streaming (visionnage de vidéos sur internet, sans téléchargement).

 

 

2011

 

Netflix installe son siège européen au Luxembourg.

 

 

 

2013

 

Lancement des séries Orange is the new black et House of cards, commandées par Netflix.

 

 

 

2014

 

Netflix dépasse les 50 millions d'abonnés, prévoit de s'installer en France ainsi que dans cinq autres pays en septembre. Il déménage son siège aux Pays-Bas.

 

 

 

Un phénomène américain avant tout

 

Avant la France, Netflix a créé une petite révolution aux Etats-Unis. Outre une disparition peut-être anticipée des vidéoclubs classiques, le service de vidéo à la demande sur abonnement a rencontré une véritable adhésion au pays d'Hollywood. Même la télévision payante américaine, pourtant très puissante aux Etats-Unis, a perdu plusieurs centaines de milliers de clients l'an passé.

 

 

Il faut dire que Netflix aspire un  nombre impressionnant d'abonnées aux Etats-Unis (environ 35 millions), et y consomme 32 % de la bande passante (le volume de données qui transite sur le réseau internet) en soirée. Les câblo-opérateurs voudraient d'ailleurs lui en faire supporter les coûts croissants. Netflix met aussi en difficultés les chaînes, qui peinent parfois à négocier l'exclusivité sur certains programmes. Les producteurs ont effectivement tendance à préférer Netflix, qui leur garantit une meilleure audience que les chaînes habituelles.

 

 

 

 

 

UKRAINE - Les rebelles abattent deux avions. Près d'une semaine après le crash du vol MH17 dans l'est séparatiste. Les premiers corps des victimes du crash du vol MH17 sont arrivés hier aux Pays-Bas, où une journée de deuil national a été décrétée. Sur le terrain, les combats continuent et Kiev déplore la perte de deux Soukhoï.

 

 

 

 

PROCHE-ORIENT - Gaza : l'ONU évoque des crimes de guerre. Une commission d'enquête lancée.

 

 

 

 

PREMIER-PLAN - Crash aérien à Taïwan : des Français à bord. Un avion de la compagnie taïwanaise TransAsia Airways, transportant 58 personnes, s'est écrasé hier a proximité de l'aéroport de Magong, sur l'île isolée de Penghu, à l'ouest de Taïwan, face à la Chine.

 

 

 

Le crash a eu lieu lors  de sa deuxième tentative d'atterrissage, après un premier essai avorté probablement en raison du mauvais temps. L'île de Taïwan a en effet été frappée hier par le typhon Matmo. Le bilan de cet accident différait hier selon les autorités et les médias. "Cinquante et une personne auraient été tuées et sept blessées", a affirmé aux journalistes le responsable de l'administration de l'aviation civile de Taïwan. Le chef des pompiers locaux a établi lui, le bilan à 45 morts, et les médias à 47. Deux Français seraient parmi les victimes.

 

 

 

 

ITALIE - Le Concordia a repris la mer. Le Concordia a pris la mer hier aux environs de 11 heures pour son dernier voyage. Le départ du navire, qui doit être remorqué à Gênes pour être détruit, a été salué par les cloches de l'île toscane du Giglio, devant laquelle il était échoué depuis son naufrage en janvier 2012. Tirée par deux puissants remorqueurs, l'épave doit passer à 25 km de la Corse, sous la surveillance du bâtiment français Jason à bord duquel est attendue aujourd'hui la ministre de l'écologie Ségolène Royal. Cette initiative a agacé les autorités italiennes, qui ont déployé 12 navires anti-pollution autour du Concordia et des ses remorqueurs.

 

 

 

 

MILITANTISME - Paris : une manifestation sans heurts. Un important dispositif policier avait été mobilisé pour sécuriser ce rassemblement pro-palestinien. Entre 15 000 et 25 000 personnes ont participé hier à la manifestation autorisée pro-palestinienne pour dénoncer "l'agression" israélienne et réclamer un cessez-le-feu.

 

 

 

 

REFORME TERRITORIALE - 261 députés pour oui aux treize régions.

 

 

 

 

IMMIGRATION - Deux projets de loi sensibles. Réduire l'attente des migrants.

 

• Procédure accélérée
• Des titres de séjour valables plus longtemps
• Economies - Par la réduction des délais d'attente, c'est aussi le coût des demandes de régularisation que le gouvernement souhaite combattre. Le seul coût général de l'asile est estimé à 1,5 milliard d'euros. Un réservoir d'économies pour l'Etat, soucieux de baisser ses dépenses.

 

 

 

 

POLYNESIE - Gaston Flosse inéligible pour trois ans. La Cour de cassation a rejeté hier le pourvoi formé par le sénateur et président de la Polynésie française, Gaston Flosse, rendant ainsi définitive sa condamnation à trois ans d'inéligibilité, qui pourrait sonner la fin de sa carrière politique.

 

 

A 83 ans, dont près de soixante de vie politique, le "vieux lion" va être privé de ses mandats électifs, en vertu d'une condamnation en appel, devenue définitive, du 7 février 2013, à quatre ans d'emprisonnement avec sursis, 125 000 euros d'amende et trois ans d'inéligibilité pour prise illégale d'intérêt et détournements de fonds publics.

 

 

La justice lui reproche d'avoir recruté pendant une dizaine d'années, à compter de 1995, pour le compte de l'assemblée de la Polynésie française et de sa présidence, des personnes qui étaient, en réalité, mises à la disposition de communes, de syndicats ou d'associations. Ces agents auraient été embauchés en raison de leur proximité avec le parti de Gaston Flosse ou dans le but des les inciter à rallier sa formation.

 

 

Bien que convaincu du succès de son pourvoi, l'homme politique, prévoyant, avait déjà adoubé son successeur, le président de l'assemblée de Polynésie, Edouard Fritch, qui est par ailleurs son ancien gendre.

 

 

 

 

 

 

 

 

POLITIQUE - Carte des régions : première levée. Treize régions métropolitaines au lieu de vingt-deux. Les députés approuvent solennellement aujourd'hui la nouvelle carte de France des régions. Mais le vraie réforme est à venir, sur les compétences respectives de l'Etat et des collectivités.

 

 

395 euros par habitant : c'est ce que les régions dépensent en moyenne annuelle par habitant en France. Dans le reste de l'Europe elles investissent entre 3 000 et 5 000 euros par an et par habitant, le record (5 000 euros) appartenant aux régions autrichiennes.

 

 

 

 

REPERES

 

 

 

1982 : la loi Defferre

 

 

La loi du 2 mars 1982 du ministre de l'Intérieur de François Mitterrand, remplace la tutelle pesant sur les collectivités territoriales par un contrôle a posteriori confié au juge administratif. Elle transfère la fonction exécutive aux présidents de conseil général et régional, et transforme les régions en collectivités territoriales de plein exercice.

 

 

 

 

1999 : la loi Chevènement

 

 

La loi Chevènement supprime les communautés de ville et les districts et instaure la communauté d'agglomération pour les zones urbaines, réservée aux agglomérations d'au moins 500 000 habitants, et la communauté de communes.

 

 

 

2000 : la commission Mauroy

 

La commission Mauroy sur l'avenir de la décentralisation formule au gouvernement Jospin plus de 150 propositions pur "refonder l'action publique locale". Il réclame notamment l'élection des intercommunalités au suffrage universel direct une coopération interrégionales... mais sans fusion de régions, et sans faire disparaître les départements.

 

 

 

2004 : la réforme Raffarin

 

Le gouvernement Raffarin transfère des moyens de l'Etat aux collectivités, par exemples les personnels non-enseignants des collèges et des lycées qui dépendaient des rectorats.

 

 

 

2009 : le rapport Balladur

 

Le Comité pour la réforme des collectivités locales présidé par Edouard Balladur propose l'achèvement des la carte de l'intercommunalité, la création de 11 métropoles (Lyon, Lille, Marseille, Bordeaux, Toulouse, Nantes, Nice Strasbourg, Rouen, Toulon, Rennes) et le regroupement de régions ou des départements, sur la base du volontariat.

 

 

 

Comment trouver 11 milliards d'économies ?

 

 

Le gouvernement a fixé l'objectif, transmis à la Commission européenne avec le schéma de la réforme territoriale : 3,5 milliards d'euros économisés chaque année sur la période 2015-2017.

 

 

Le problème est qu'il ne peut rien imposer aux régions ni aux autres collectivités. Il va diminuer leur crédits (onze milliards en trois ans, le compte y est), sans savoir comment elles compenseront la perte.

 

 

 

Augmenter les impôts est une solution, qu'il ne faut jamais écarter. Baisser les investissements en est une autre : "Une folie furieuse", dénonce déjà le leader des frondeurs socialistes Jean-Marc Germain, qui plaide au contraire pour un soutien de la croissance grâce à l'investissement public, et prépare l'offensive sur ce sujet à la rentrée. Reste un effort sur la masse salariale, après des années de hausse cumulée des effectifs et des rémunérations : stabiliser le nombre de fonctionnaires territoriaux amènerait six milliards d'économies, affirme le gouvernement. Y'a plus qu'à...

 

 

 

 

 

PROCHE-ORIENT - Les vols à destination d'Israël annulés. Une roquette palestinienne est tombée près de l'aéroport de Tel Aviv. Plusieurs compagnies, dont Air-France, ont fait jouer le principe de précaution en arrêtant de desservir le capitale de l'Etat hébreu. C'est un point marqué par le Hamas, qui affirme détenir un prisonnier israélien.

 

 

 

 

 

UKRAINE - Les experts sur le site du crash. Sous pression, Vladimir Poutine a promis sa coopération.

 

 

 

 

 

NIGERIA - Rapt de Chibok : les proches rencontrent le président. Plus de cent jours après leur kidnapping, le président nigérian Goodluck Jonathan a rencontré hier pour la première fois les parents des lycéennes enlevées par les islamistes de Boko Haram. Très critiqué pour son manque de réactivité, le chef de l'Etat avait affrété un avion pour faire venir à Abuja les proches des jeunes filles. Cette rencontre est intervenue au moment où l'insurrection islamiste gagne encore en intensité dans le Nord-Est, où des zones sont entièrement contrôlées par les islamistes.

 

 

 

 

 

CHINE - Le scandale de viande avariée gagne le Japon. Le scandale de la viande périmée vendue par une unité chinoise du fournisseur alimentaire OSI a atteint le Japon. McDonald's confirmant hier que l'usine avait vendu des Chicken McNuggets à ses restaurants nippons. Leur vente avait déjà été suspendue depuis lundi dans tout l'archipel par mesure de précaution. Fermé depuis dimanche, le site OSI de Shangaï aurait notamment mélangé de la viande avariée avec de la viande fraîche et réétiqueté des produits périmés. L'administration chinoise a ordonné une enquête dans toutes les usines du groupe.

 

 

 

 

 

POLITIQUE - Hollande face aux "forces obscures". François Hollande devant l'association de la presse présidentielle. "Le mouvement crée le mouvement", veut continuer d'espérer le Président, qui reconnaît le découragement de nombreux Français. Une seule solution : des réformes, encore des réformes.

 

 

 

 

 

ARMEMENT - La France livrera bien un Mistral aux Russes. Critiquée par ses partenaires européens. La France peut-elle continuer à livrer des navires de guerre à la Russie alors que la crise s'aggrave en Ukraine ?

 

 

 

La pression sur François Hollande n'a jamais été aussi forte depuis le début de la polémique. Le premier ministre britannique, David Cameron, soutenu par Washington, allant même jusqu'à estimer ce mardi que "nous ne pouvons pas continuer à faire des affaires" avec Moscou, "comme si de rien n'était". Une pierre dans le jardin français alors que 400 marins russes sont actuellement formés à Saint-Nazaire au maniement du futur Vladivostok.

 

 

 

L'Etat a néanmoins confirmé ce lundi que ce premier porte-hélicoptères sera bien livré à l'automne mais conditionné la livraison du second, le Sébastopol, au comportement de la Russie dans les prochaines semaines. Il devrait être achevé dans un peu plus d'un an.

 

 

Le président Hollande est en effet pris entre deux feux dans ce dossier : le premier est diplomatique : annuler la livraison aux Russes aurait permis de satisfaire l'attente de ses partenaires comme la Lituanie, qui a mis en garde mardi contre "une mistralisation" de la politique européenne.

 

 

Le second est purement économique. Remettre en cause le contrat signé en 2011 avec Moscou reviendrait à tirer un trait sur 1,2 milliard d'euros de recettes et aux emplois qu'il génère, et surtout à porter un coup sévère à la crédibilité de l'industrie de défense française à l'exportation. Le chef de l'Etat sait pouvoir compter dans cette affaire sur le soutien quasi unanime de la classe politique française au nom de "la souveraineté nationale". Fabrice Veysseyre-Redon

 

 

 

 

AUBE - Quatre enfants tués dans un minibus. Ils rentaient d'une sortie loisirs organisée par leur commune. Quatre enfants âgés d'une dizaine d'années et deux adultes ont été tués hier, dans une collision frontale entre un minibus et un poids lourd près de Troyes. Les circonstances restent troubles.

 

 

 

 

SECURITE - Nouveau rassemblement pro-palestinien aujourd'hui à Paris. Manifestation sous haute surveillance. Plus de 13 compagnies de CRS mobilisées.

 

 

 

 

FAIT DIVERS - Une famille entière massacrées : le père s'est rendu à la police. Après la découverte, dans le Val-de-Marne, des dépouilles de sa femme et de ses enfants. Recherché depuis vendredi, un Moldave s'est livré à la police mosellane, lundi soir. Il avait fuit jusqu'en Allemagne, avant de revenir sur ses pas.

 

 

 

 

 

 

 

POLEMIQUE - Un antisémitisme nouveau en France ? Après les émeutes en marge des manifestations de Paris et Sarcelles. Le conflit israélo-palestinien exacerbe les passions en France. Au gouvernement, qui craint la renaissance de l'antisémitisme, les pro-palestiniens demandent une position plus équilibrée sur le plan diplomatique.

 

 

 

100 000 Palestiniens ont été déplacés depuis le début de l'offensive israélienne contre la bande de Gaza le 8 juillet. "Le nombre de personnes cherchant refuge auprès de notre organisation est deux fois supérieur à celui du dernier conflit en 2009" souligne l'ONU.

 

 

 

"La lutte contre l'antisémitisme, c'est le combat de tous... Je connais l'angoisse des Juifs de France... Ils attendent d'être rassurés et protégés..." Manuel Valls, Premier ministre

 

 

 

Pas de trêve en vue

 

Au moins 560 Palestiniens ont été tués et plus de 3 350 blessés en 14 jours d'offensive israélienne sur la bande de Gaza, la plus meurtrière depuis l'opération "Plomb Durci" en 2009.

 

 

 

Côté israélien, les pertes sont essentiellement dans les rangs de l'armée, désormais déployée à l'intérieur et autour de la bande de Gaza : 25 soldats ont été tués depuis le début de l'offensive terrestre le 17 juillet, dont sept hier. Deux civils israéliens ont en outre été mortellement touchés par des tirs de roquettes palestiniens.

 

 

 

Hier, dans la bande de Gaza, contrôlée par le mouvement islamiste Hamas, 43 palestiniens, dont de nombreux enfants, ont péri dans les raids aériens et les tirs de chars. Parmi les victimes figure une famille de neuf personnes, dont sept enfants, tous tués dans une frappe près de Rafah (sud), et une autre famille de huit personnes dont quatre enfants tués dans la ville de Gaza.

 

 

 

Les tirs de roquettes du Hamas continuent : plus de 80 projectiles ont touché plusieurs régions d'Israël hier sans faire de victimes, et seize ont été interceptés. Le ministre israélien chargé des Communications Gilad Erdan jugeait que ce n'était "pas le moment de parler d'un cessez-le-feu".

 

 

 

M. Netanyahu a quant à lui loué une opération qui "dépassait (les) attentes" concernant la destruction des tunnels, et souligné "le soutien très fort au sein de la communauté internationale".

 

 

 

 

-------------------------- Questions à Michel Wieviorka --------------------------

 

 

 

Sociologue, spécialiste de la diversité

 

 

 

"Notre pays se fragmente ethniquement"

 

 

 

 

Comment décrire ce "nouvel antisémitisme" ?

 

 

C'est le fait que l'antisémitisme se doit déplacé par rapport aux groupes classiques qui le portaient plus que d'autres. Depuis 25 ans, on le trouve plutôt au sein de populations issues de l'immigration du monde arabe et musulman, avec un mélange de sentiments pro-palestiniens qui tournent à l'antisémitisme par identification à la nation palestinienne.

 

 

 

Une religiosité musulmane exacerbée qui peut tourner à l'islamisme radical. Il y a aussi d'autres éléments parmi les populations issues d'Afrique subsaharienne, ou les Antillais, dont certains affirment, suivant une thèse délirante lancée par un universitaire américain, que les Juifs ne veulent pas parler d'une autre souffrance que la leur. (...) D'autres n'étaient pas au départ antisémites, mais estiment que les juifs sont un obstacle à la liberté d'opinion. Et parallèlement, il y un déclin en France de l'antisémitisme nationaliste, d'extrême-droite, notamment dans sa dimension chrétienne.

 

 

 

Doit-on craindre une scission ?

 

On est dans un pays qui se fragmente ethniquement, culturellement, religieusement. C'est un phénomène récent. Chaque groupe est susceptible d'être à la fois victime et porteur de haine vis-à-vis des autres groupes. Certains se disent menacés par l'identité juive, et symétriquement, il y a de tout aussi au sein du monde juif...

 

 

 

 

Fallait-il interdire les manifestations ?

 

Une démocratie qui interdit ses manifestations, ce n'est jamais bon signe... Il fallait plutôt s'assurer qu'elles ne dégénèrent pas.

 

 

 

 

Comment endiguer cette "fièvre"

 

Le paradoxe, c'est que pour l'endiguer dans une situation républicaine, il s'adresse aux responsables des communautés religieuses. Il faut sanctionner les violences et avoir une politique claire et justifiée au Proche-Orient et non pas des atermoiements. La situation est très délicate pour le gouvernement.

 

 

 

 

 

 

 

 

8 juillet

 

L'armée israélienne lance dans la nuit à Gaza l'opération (alors aérienne) "Bordure protectrice" pour faire cesser les tirs de roquettes du Hamas.

 

 

 

9 juillet

 

Des tirs de roquettes visent Tel-Aviv et Jérusalem.

 

 

 

 

12 juillet

 

56 Palestiniens tués, dont deux femmes lourdement handicapées lors d'une frappe contre leur foyer d'accueil.

 

 

 

 

13 juillet

 

Le président palestinien Mahmoud Abbas demande à l'Onu de placer la Palestine sous protection internationale.

 

 

 

 

15 juillet

 

Echec d'une trêve proposée par l'Egypte, acceptée par Israël mais rejetée par le Hamas, qui exige une levée du blocus de Gaza, l'ouverture de la frontière avec l'Egypte et la libération de dizaines de détenus.

 

 

 

 

16 juillet

 

Israël intensifie ses frappes, tuant au moins 25 palestiniens dont quatre enfants tués dans le bombardement d'une plage de Gaza.

 

 

 

 

17 juillet

 

L'armée israélienne lance en fin de soirée une opération terrestre, bombardant très intensivement la bande de Gaza par air depuis la mer et avec des tirs de chars. Il s'agit de la première intervention terrestre israélienne depuis l'opération "Plomb durci" (1 400 morts palestiniens, 2008-2009).

 

 

 

 

20 juillet

 

Journée la plus sanglante, avec plus de 140 Palestiniens tués, dont au moins 74 à Chajaya, banlieue à l'est de la ville de Gaza. Côté israélien, 13 soldats de la brigade Golani sont morts.

 

 

 

 

 

UKRAINE - Toujours pas d'enquête "normale" cinq jours après l'explosion en vol du MH17. La pression sur la Russie continue de monter, alors que les experts internationaux étaient attendus hier sur le site du crash et que les corps des victimes étaient enfin en route pour Kharkiv. Mais la confusion reste de mise.

 

 

 

 

 

CHINE - Une usine fournissant McDonald's fermée. La ville de Shanghai a fermé une usine du fournisseur américain OSI Group après qu'il a vendu de la viande périmée à de grandes entreprises de restauration, ont annoncé hier les autorités. Parmi les clients de l'usine figuraient MacDonald's, les chaînes KFC, Burger King, Papa John's Pizza, Strabucks coffee et Subway.

 

 

 

 

 

AUSTRALIE - La colère des chercheurs. Les participants à la conférence internationale sur le sida ont exprimé leur colère à l'égard des pays dotés de lois qui stigmatisent l'homosexualité, les accusant de favoriser la propagation du virus. La question oppose les pays riches donateurs, où la discrimination à l'égard des homosexuels est interdite, aux pays plus pauvres dont plusieurs ont maintenu, ou adopté récemment, des lois homophobes.

 

 

 

 

 

IRAK - Ban Ki-Moon réagit aux violences antichrétiennes. Ban Ki-Moon, secrétaire général de l'ONU, a affirmé dimanche que la persécution des chrétiens de Mossoul (Irak) par les djihadistes de l'Etat islamique (EI) pouvait être considérée comme un crime contre l'humanité. L'Etat islamique qui contrôle Mossoul depuis juin a lancé vendredi un ultimatum donnant à la minorité chrétienne quelques heures pour quitter les lieux.

 

 

 

 

 

CENTRAFRIQUE - Une nouvelle tentative de réconciliation nationale pour ramener la paix en Centrafrique a été lancée  Brazzaville, capitale du Congo, où s'est ouvert hier le "forum pour la réconciliation nationale et le dialogue politique". Ce dernier est censé s'achever demain par un engagement à cesser toutes les violences et la signature d'un accord de cessation des hostilités et de désarmement des groupes armés. L'issue des discussions semble toutefois incertaine, les violences se poursuivant hier à Bangui.

 

 

 

 

 

FAIT DIVERS - Les campings face aux intempéries après la tornade et les orages qui ont fait deux morts dimanche en Ardèche et dans le Gard. Les gestionnaires de campings peuvent être alertés par des SMS de Météo France en cas de menaces météorologiques inquiétantes. Mais les tornades sont difficilement prévisibles.

 

 

 

 

 

 

 

PROCHE-ORIENT - Gaza : hécatombe à Chajaya. Les bombardements israéliens s'acharnent sur un quartier de Gaza ville. Terrible journée hier à Gaza. L'armée israélienne a encore intensifié ses bombardements, tuant près de cent personnes, en majorité des civils. Au moins treize militaires ont été tués et cinquante blessés.

 

 

 

 

UKRAINE - Les Occidentaux menacent Moscou après le crash du vol MH17.

 

 

 

LIBYE - Combats autour de l'aéroport de Tripoli. De violents combats ont fait rage hier autour de l'aéroport de Tripoli, dont des milices rivales se disputent le contrôle depuis une semaine, sur fond d'une lutte d'influence qui risque de plonger la Libye dans la guerre civile. Un mort, au moins, est à déplorer. Ces combats ont ravivé les craintes d'un conflit plus large alors que le pays attend toujours la proclamation des résultats des législatives du 25 juin.

 

 

 

 

POLEMIQUE - Le casse-tête des manifestations après les débordements en marge du rassemblement pro-palestinien de samedi. Manuel Valls défend l'interdiction de la manifestation parisienne de samedi. L'opposition parle de provocation. Les organisations pro-palestiniennes appellent à une nouvelle manifestation.

 

 

Dégradations et pillages hier à Sarcelles

 

Des débordements ont eu lieu hier en marge d'un rassemblement pro-palestinien interdit à Sarcelles. Cette ville de la banlieue parisienne est parfois surnommée la "petite Jérusalem" car elle compte une forte communauté juive séfarade. Un défilé pro-palestinien ainsi qu'un rassemblement pro-israélien organisé par la Ligue de la défense juive (LDJ) avaient été prévus au même endroit, incitant la mairie et la préfecture à interdire les deux.

 

 

Entourés d'un dispositif policier important, plusieurs manifestations pro-palestiniens ont pris la parole sur un parvis situé derrière la gare pour dénoncer l'interdiction de manifester, pour inciter au calme, disant vouloir "éviter la casse". C'est lors de la dispersion, qui a rapidement suivi le rassemblement, qu'une partie des jeunes manifestants s'est engouffrée dans la ville, vers de positions de CRS, renversant des poubelles, allumant des pétards et fumigènes et détruisant une cabine téléphonique avant de s'adonner au pillage.

 

 

 

Plus loin, l'accès à la synagogue de Sarcelles était entièrement bouclé, des cars de CRS barrant l'avenue. Devant son entrée, une trentaine de jeunes y étaient armés de matraques et barres de fer, l'un d'entre eux agitant un drapeau israélien. En soirée, les manifestants s'en sont pris à une pharmacie qui a été incendiée.

 

 

 

 

 

ORAGES - Mini-tornade et orages : deux morts dans l'Ardèche et le Gard. Des intempéries touchent lourdement le sud de la France. Un homme et une femme ont été tués par des chutes d'arbres en Ardèche et dans le Gard, frappés par de violents orages dimanche, alors que 21 départements avaient été placés en vigilance orange par Météo-France.

 

 

 

 

ZOOM - Bretagne : un tram attaqué à Brest. Une rame de tramway a été attaquée au cocktail molotov dans la nuit d'hier à Brest, sans qu'il y ait de blessés. Les assaillants cagoulés, au nombre d'une quinzaine, ont également jeté des obstacles sur la voie pour empêcher la rame de redémarrer. La conductrice a tout de même pu repartir et conduire la rame jusqu'au terminus.

 

 

 

 

MODE - Alerte quinquagénaire, la minijupe dérange toujours. Héritage des années soixante. Devenue un basique des garde-robes, la minijupe représentait, à l'époque de son apparition, une véritable petite révolution.

 

 

10 centimètres : c'est la longueur sous la fesse que ne doit pas excéder une minijupe pour mériter son appellation, d'après Sophie George, dans son livre le Vêtement de A à Z. Mais il existe encore plus court : la "microjupe" s'arrête juste à la limite des fesses.

 

 

REPERES

 

 

1964

 

Les "mini-skirts" présentées par la créatrice britannique Mary Quant dans sa boutique Bazaar, sur Kings's road dans le quartier chic de Chelsea à Londres, séduisent rapidement les jeunes femmes modernes de la capitale britannique.

 

 

1965

 

Le couturier français André Courrèges introduit la minijupe dans sa collection printemps-été.

 

 

1966

 

Nancy Sinatra chante son tube "These boots are made for walking" et danse en minijupe dans le clip de la chanson. Les danseuses qui l'accompagnent en font de même.

 

 

1968

 

L'actrice Jane Fonda joue une héroïne intergalactique à jupette et cuissardes dans le Barbarella du réalisateur français Roger Vadim. Elle marque les esprits.

 

 

2012

 

L'Etat du Swaziland, au sud du continent africain, interdit le port de la minijupe. Il s'appuie pour cela sur une loi de 1889. Les contrevenantes s'exposent à 6 mois de prison.