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L'AIR DU TEMPS

semaine du 3 au 9 février 2014 - La Tribune - le Progrès

 

 

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Dimanche 9 février 2014

 

 

SYRIE - Djihad : le combat d'un père pour récupérer son fils. Dimitri Bontinck a risqué sa peau à Alep pour tenter de récupérer don fils djihadiste. Cet ancien militaire belge nous livre son récit. A 18 ans, Jejoen part faire la "guerre sainte" en Syrie. Pour le sauver, son père décide de mettre sa propre vie dans la balance. Il part lui-même à la recherche de son fils. Sans succès. Celui-ci reviendra bien plus tard, de son propre chef.

 

700 ce serait, de l'aveu même de François Hollande, le nombre de jeunes français partis faire le djihad en Syrie. Ils sont des milliers originaires de tous les pays du monde, ou presque, à se battre.

 

 

Des manifestations contre l'endoctrinement

 

Un collectif d'associations et d'habitants de Strasbourg a organisé hier un rassemblement contre l'endoctrinement djihadiste, après le départ pour la Syrie d'une douzaine de jeunes de leur quartier, dont deux sont déjà morts. Arborant une banderole "Ne touchez pas à nos jeunes ! Rassemblement pour le refus de l'endoctrinement", une soixantaine de personnes se sont réunies en fin d'après-midi dans un centre sociocuturel de la Meinau.

 

 

"La Syrie, si Dieu le veut" - La mosquée de "la Coupole", dans le quartier périphérique de Borgerhout, à Anvers, donne dans la discrétion. Elle se cache derrière les murs anonymes d'une maison que rien ne distingue de autres. A l'intérieur, personne ne souhaite discuter. Rien que dans ce quartier, ils sont plusieurs jeunes à être partis faire le djihad en Syrie ! Et d'autres attendent leur tour. Hicham en fait-il partie ? Ce jeune Belge d'origine marocaine, âgé de 20 ans, accepte de faire quelques pas, discrètement, pour un dialogue rapide.

 

 

Il est habillé à l'occidentale, le menton couvert d'une barbe adolescente. Ou, il connaît des amis partis "là-bas". Oui, il pense qu'ils "font leur devoir de bon musulman". Ira-t-il, lui aussi ? "J'irai en Syrie peut-être un jour, si Dieu le veut", lâche-t-il sans préciser si ce projet va se concrétiser bientôt ou pas. Pourquoi le djihad ? "Ma nationalité, c'est musulman. Mon combat, c'est l'islam", récite-t-il, comme une leçon bien apprise, ponctuant chacune de ses phrases d'un rituel "Inch'Allah".

 

 

Est-il prêt à mourir en martyr ? "Si Dieu le veut". Et sa famille, y pense-t-il ? "Allah est au-dessus de ma famille", souffle-t-il en détournant les yeux. Hicham ne souhaite pas en dire beaucoup plus. Il a évoqué encore sa vie à Anvers avant de s'éclipser. "Ici, la société est impure. Les jeunes boivent, ils ne font pas leurs prières, il y a de la pornographie partout", déplore-t-il. "Anvers est la capitale des diamants mais le vrai diamant, c'est la religion d'Allah". Impossible d'en savoir plus sur les endroits qu'il a fréquentés, sur sa conversion à l'islam radical. Hicham est un candidat de plus. Comme des centaines d'autres.

 

 

 

 

BALKANS - Le pays est en pleine explosion sociale vingt ans après la fin de la guerre. La Bosnie s'enfonce dans la pauvreté. Ce ne sont plus les animosités interethniques mais une grande pauvreté et le chômage qui ont provoqué de violentes manifestations dans les villes de Bosnie, vingt ans après les fin de la guerre.

 

 

En 1984n Sarajevo brillait sous les projecteurs aux yeux du monde entier. La capitale de Bosnie, alors "république yougoslave", accueillait les jeux Olympiques d'hiver. Trente ans plus tard, on peut pratiquement qualifier d'émeutes de la faim les évènements de la semaine survenus en Bosnie.

 

Marinho Sipnjlic, journaliste à Sarajevo, commente : "C'est la colère des pauvres, des affamés, des chômeurs". Et ils sont majoritaires dans ce pays de 3,8 millions d'habitants. Le chômage touche 44 % de la population active, la croissance reste à zéro, le revenu moyen annuel des ménages atteint à peine 4 600 €. Mal-logement et mal-nutrition demeurent endémiques. La Bosnie est l'un des pays les plus pauvres d'Europe. La faute à la guerre ? En partie. Huit ans après les accords de Dayton qui ont ramené la paix fin 1995. La Bosnie n'a pas effacé les traces du conflit interethnique (120 000 morts civils de 1992 à 1995).

 

 

Instabilité et corruption

 

En témoignent les tensions autour du recensement qui détermine les équilibres politiques dans les différentes zones. Divisé entre la fédération de Bosnie-Herzégovine, à dominante musulmane et croate, et la république serbe de Bosnie, le pays est ingouvernable du fait de conflits interethniques.

 

Les potentats locaux ont mis en place des systèmes ethnico-claniques gangrenés par la corruption et le clientélisme, ce qui ne permet aucune structuration de l'économie, de la justice et des institutions. Le potentiel touristique réel n'est exploité qu'à Mostar. Les discussions avec l'UE lancées en 2005 n'avancent pas, à la fois parce que les Occidentaux se contentent de la paix et parce que leurs interlocuteurs bosniens changent tous les trois mois. Enclavée, peu gâtée par la nature avec ses terres ingrates et ses montagnes boisée, peu industrialisée pendant la période titiste (1947-1980), la Bosnie-Herzégovine a été la grande perdante de l'éclatement de la Yougoslavie.

 

 

Pas de ressources

 

Les élites serbes et croates ont migré chez les cousins, les musulmans bosniaques en Allemagne, en Turquie ou dans le Golfe. Le pays perd 50 000 habitants par an. Pourtant, la paix est installée et la qualification au Mondial de l'équipe de football coachée par la première grande star du PSG, Safet Susic, a été célébrée par toutes les communautés rassemblées. Musulmans bosniaques, Serbes et Croates étaient également unis cette semaine pour dénoncer la corruption et l'extrême pauvreté. Aux violences de peuples contre d'autres peuples ont succédé les cris et les flammes d'un peuple qui a faim. Pascal Jalabert

 

 

 

 

ESPAGNE - La fille du roi entendue par un juge. Elle a été mise en examen pour fraude fiscale. La fille du roi d'Espagne, l'infante Cristina, a pris hier ses distances avec les activités frauduleuses reprochées à son mari, lors d'une audition sans précédent devant le juge des Baléares qui l'a mise en examen pour fraude fiscale.Cristina a répondu aux questions du juge José Gastro, qui instruit ce dossier explosif.

 

Le magistrat soupçonne la plus jeune fille du roi, âgée de 48 ans, d'avoir coopéré avec son mari, l'ancien champion olympique de handball Inaki Urdangarin, suspecté d'avoir détourné avec un ex-associé 6,1 millions d'euros d'argent public. Cristina a affirmé qu'elle avait "toute confiance en son mari", avec qui elle partage pour moitié la société Aizoon, soupçonnée d'avoir servi de société écran dans les détournements.

 

 

 

HISTOIRE - Les animaux, héros oubliés de 14-18. Centenaire de la première guerre mondiale à partir du mois d'août. Sans les millions de chevaux pour tracter l'artillerie, sans les chiens messagers ou les pigeons voyageurs, et dans le renfort des mascottes, la Grande Guerre n'aurait pas été la Grande-Guerre, raconte Eric Baratay dans son livre "Bêtes des tranchées - Des vécus oubliés".

 

 

 

 

Samedi 8 février 2014

 

 

ECONOMIE - Le "made in France" peine toujours à s'exporter. Le déficit du commerce extérieur a dépassé 61 milliards d'euros en 2013. Le président réunit bientôt le conseil stratégique de l'attractivité de la France. Une urgence, alors que les investissements étrangers sont en baisse, et que la balance commerciale reste dans le rouge.

 

13,5 milliards d'euros le déficit commercial de la France en 2013, hors énergie. Il est en léger recul par rapport à l'année précédente (15 milliards), plus marqué si l'on remonte à 2011 (29 milliards). François Hollande a fixé l'objectif d'un déficit zéro en 2017.

 

 

 

BOSNIE - Violentes émeutes à Sarajevo. La rue gronde, des manifestants mettent le feu à plusieurs administrations. Les effets de la crise se font sentir dans tout le pays, plongé dans la pauvreté et secoué par une contestation sans précédent à l'encontre du  pouvoir politique.

 

 

"La révolte des citoyens !"

 

Un des leaders des manifestants à déclaré que la foule réclamait la démission du gouvernement. "Ils nous volent depuis 25 ans et ruinent notre avenir. Nous voulons qu'ils s'en aillent", a-t-il lancé. Rongé par une corruption endémique, ce petit pays balkanique de 3,8 millions d'habitants et l'un des plus pauvres d'Europe. Le chômage frappe 44 % de la population active, mais la Banque centrale estime toutefois le nombre de personnes sans emploi à 27,5 % car beaucoup de gens sont employés au noir. Le salaire mensuel moyen est de 420 euros, et près d'un habitant sur cinq vit dans la pauvreté, selon des statistiques officielles.

 

 

 

AFRIQUE - Centrafrique : l'exode des musulmans. Des massacres sans précédent engendrent des déplacements massifs. Les chrétiens, longtemps persécutés par les ex-rebelles de la Séléka, se vengent sur les musulmans, minoritaires dans la pays. Les meurtres, pillages et exactions sont quotidiens.

 

 

 

 

Vendredi 7 février 2014

 

CLIMAT - Intempéries : un hiver complètement déboussolé. Pas de lien avec le réchauffement climatique, selon les experts. Tempêtes à répétition, douceur et précipitations records, neige inégale, l'hiver 2014 réserve de mauvaises surprises. Pour l'instant, les météorologistes ne voient pas d'amélioration à l'horizon.

 

36 départements, représentant un gros quart Nord-Ouest de la France, au nord-ouest d'une diagonale allant de la Charente Maritime aux Ardennes, y compris la région parisienne, étaient hier soir en vigilance orange "tempête". Le Finistère était en vigilance rouge inondations.

 

 

 

 

TUNISIE - A Tunis, la démocratie célébrée. Le pays du jasmin est le seul à vivre le printemps arabe comme une avancée. En Tunisie, l'espoir renaît malgré la menace islamiste. La nouvelle Constitution fonde les bases d'un Etat démocratique et laïc. Une exception parmi les pays secoués par le Printemps arabe.

 

François Hollande sera le seul chef d'Etat européen aujourd'hui à Tunis pour célébrer la nouvelle Constitution tunisienne et sceller le réchauffement des relations de la France avec ce pays pionnier du Printemps arable, engagé dans un processus de transition démocratique. Mais, que dit exactement cette Constitution adoptée le 26 janvier au terme de débats houleux ?

 

 

Un régime démocratique

 

Le texte institue très clairement "un régime républicain démocratique" et un "Etat civil et gouverné par le Droit". La Constitution garantit aussi "des élections libres" et le "principe de la séparation et de l'équilibre des pouvoirs".

 

 

L'islam comme religion

 

L'article 1 de la nouvelle Constitution reconnaît que "l'islam est la religion" de la Tunisie et "l'arabe sa langue". Cependant, l'article suivant affirme bien que "la Tunisie est un Etat à caractère civil". L'article 6 garantit "la liberté de croyance, de conscience et le libre exercice des cultes".

 

 

La défense du "sacré"

 

Certaines parties de la Constitution semblent avoir été influencées par les islamistes. Ainsi, "l'Etat s'engage à protéger le sacré et à interdire d'y porter atteinte, comme il s'engage à interdire les campagnes d'accusation d'apostasie et l'incitation à la haine et à la violence". Plus loin, l'article 39 précise que l'Etat se doit "d'enraciner l'identité arabo-musulmane dans les jeunes générations".

 

 

La parité hommes-femmes

 

Les "citoyens et citoyennes" sont égaux en droits et en devoirs en Tunisie en vertu de la Constitution. Il s'agit d'une avancée décisive, selon la plupart des observateurs.

 

 

Droits et libertés fondamentales

 

Le texte adopté par l'Assemblée nationale constituante reprend les droits et libertés fondamentales classiques dans une démocratie. Il s'agit des "libertés d'opinion, de pensée, d'expression, d'information et de publication". De la même façon, sont garantis "la liberté de constituer des partis politiques, des syndicats et associations, le droit syndical, le droit de grève". D'autres droits fondamentaux dont listés. Tel que "la vie privée, l'inviolabilité du domicile, la confidentialité des correspondances, des communications et des données personnelles".

 

 

Droits individuels

 

La présomption d'innocence et l'interdiction de torture morale ou physique sont également mentionnées.

 

 

Séparation des pouvoirs

 

L'article 77 précise enfin que le président de la République définit la politique générale tandis que le pouvoir législatif est exercé par les représentants du peuple à l'Assemblée. Ludovic Bassand

 

 

 

 

AFRIQUE - Centrafrique : la France restera. A Bangui et en brousse, les violences se poursuivent. Sans grande surprise, les forces françaises vont probablement prolonger leur mandat en Centrafrique où la haine fait toujours de ravages.

 

 

 

SYRIE - Les barils de TNT ont fait 250 morts. Les barils d'explosifs largués par l'aviation syrienne sur les quartiers d'Alep, dans le nord, ont fait près de 250 morts, dont 73 enfants, en cinq jours. Le secteur est la cible depuis la mi-décembre de raids qui ont fait plusieurs centaines de morts, l'armée cherchant à reprendre ce quartiers tenus par les rebelles depuis fin 2012. Par ailleurs, les autorités syriennes et l'Onu ont conclu un accord pour la sortie de civils des quartiers rebelles de Homs (centre), assiégés par l'armée syrienne depuis plus de 600 jours.

 

 

 

 

JORDANIE - Haro sur le narguilé. La décision d'appliquer une loi sur l'interdiction du narguilé dans les restaurants et cafés a déclenché un tollé en Jordanie où l'usage de la pipe à eau est solidement ancré dans les traditions. Les licences permettant de fumer la chicha arrivent à expiration et ne seront pas remplacées. L'industrie emploie quelques 12 000 personnes.

 

 

 

TRANSPORTS - Jean-Marc Ayrault avait annoncé son report sine die. L'écotaxe va-t-elle être régionalisée ? Le ministre des Transports a évoqué la possibilité de régionaliser l'écotaxe afin de "responsabiliser" les territoires quant au financement des infrastructures. Une mission parlementaire planche actuellement sur le sujet.

 

 

 

 

POLITIQUE - Jean-Marc Ayrault finalement prêt à des aménagements dès 2014. La loi sur la famille par petits morceaux. Le Premier ministre rouvre la porte de la réforme du droit de la famille quelques jours après l'avoir fermée, en se disant prêt à soutenir des propositions de loi émanant de l'Assemblée. La valse-hésitation continue. "Je suis le garant de la poursuite des réformes et cela vaut aussi pour la famille", a souligné hier Jean-Marc Ayrault sur France 2, ajoutant que les parlementaires vont reprendre "par des propositions de loi" une partie du texte sur la famille dont le gouvernement a annoncé lundi le resport sine die.

 

 

 

FIN DE VIE - Affaire Lambert, l'attente toujours. Le Conseil d'Etat a renvoyé la décision à une formation collégiale, la semaine prochaine. Les questions posées par la situation du jeune tétraplégique, maintenu en vie contre la volonté des médecins et d'une partie de sa famille, sont si difficiles que le juge n'a pas voulu décider seul hier.

 

 

 

 

AFFAIRE HAZOUT - L'ordre des médecins parisien sur la sellette. Le Conseil national de l'Ordre des médecins a condamné hier, à l 'occasion du procès Hazout, "les manquements évidents" de son instance parisienne qui n'avait pas transmis les plaintes de victimes, en assurant avoir pris des dispositions. Le gynécologue André Hazout est poursuivi devant la cour d'assises de Paris, accusé de viols et d'agressions sexuelles sur six de ses patientes.

 

 

 

 

SANTE - Alcool et tabac : les ados dépendants. Les français de moins de 17 ans sont plus que jamais exposés aux addictions. Ivresses répétées à des âges où le cerveau est très vulnérable, jeux d'écran trop "chronophages", cigarette ou cannabis : nos adolescents les plus fragiles, tombent dans les piège de plus en plus tôt.

 

 

 

 

SANTE - Le sport bientôt sur ordonnance ? Les bienfaits de l'activité physique. Prescrire des séances d'escrime ou de karaté après un cancer, faire nager ou pédaler un diabétique et réduire l'usage de médicaments : cette ambition partagée par une poignée de médecins est en train de se matérialiser, au point que l'on parle désormais de rembourser certaines pratiques. C'est la Haute Autorité de santé qui a pointé en 2011 l'intérêt des thérapies non médicamenteuses dans certaines pathologies, ouvrant la voie à la réflexion sur le"sport sur ordonnance" et à la mise en place de comités de pilotage régionaux, plus ou moins de ponte, dotés aujourd'hui de 3 millions de budget.

 

 

 

 

 

Jeudi 6 février 2014

 

 

RUSSIE - Les jeux olympiques d'hiver débutent Aujourd'hui. A Sotchi, Vladimir Poutine et le seigneur des anneaux. Pour incarner l'image d'une Russie forte et moderne, le maître du Kremlin investit lourdement dans le sport et les manifestations. Il assume le coût et le risque terroriste.

 

Le sport de compétition est devenu, au fil du XXe siècle, un instrument de propagande essentiel des régimes communistes, comme il le fut auparavant pour le régime nazi. Le plus étonnant, c'est que les Soviétiques n'ont d'abord pas adhéré à l'olympisme, ni à ses valeurs. L'olympisme, version Pierre de Coubertin était en effet considéré dans l'entre-deux guerres comme "une pratique bourgeoise".

 

L'URSS avait même créé sa propre "internationale rouge du sport", en 1921, et lancé ses propres JO, les "Sparkiates" en 1928. L'isolement sportif forcément lié à l'isolement politique de l'URSS s'achève, lentement, pas à pas : avec l'intégration de l'Union soviétique à la Société des Nations en 1934, puis, plus concrètement encore, en 1952, lors de la première participation aux jeux Olympiques, à Helsinki.

 

Dès 1956, à Rome, les Russes affirment leur suprématie. Sur fond de guerre froide, une médaille n'est pas seulement le sommet pour un athlète, c'est également l'expression de la supériorité d'un système, le communisme, sur le capitalisme. Il ne s'agit pas uniquement de "participer" mais de gagner contre les USA si possible.

 

Le boycott, des Etats-Unis à Moscou en 1980, puis des Pays de l'Est (sauf la Roumanie) à Los Angeles en 1984, devient un outil politique. L'URSS, comme la Russie de Poutine - qui aime s'exhiber comme sportif accompli - ont misé sur des usines à champions, et adoubent leurs médaillés. Mais c'est un peu l'arbre qui cache la taïga. Car le sport de haut niveau s'est largement développé au détriment de la pratique populaire dans un pays en proie aux difficultés économiques.

 

 

 

 

VATICAN - Pédophilie : le Vatican épinglé par l'ONU. Malgré la "tolérance zéro" annoncée par Benoît XVI et poursuivie par François. Le comité des Droits de l'enfant des Nations unies a condamné très fermement la politique du Saint-Siège face aux cas d'abus sexuels commis par le clergé. Une première, qui laisse un goût amer aux représentants du Vatican.

 

 

 

 

UKRAINE - Moscou met la pression sur Kiev. Le porte-parole du Kremlin, Dimitri Peskov, a indiqué hier que la Russie s'inquiétait de plus en plus du retard de l'Ukraine dans le paiement de ses factures de gaz. Il a ajouté que le président Poutine ne reviendrait pas sur son engagement d'octroyer une aide de 15 milliards de dollars à l'Ukraine et de baisser le prix du gaz russe livré à son voisin aussi longtemps que Kiev respectera, de son côté, ses engagements envers Moscou. Selon le géant du gaz russe Gazprom, le montant des factures impayées s'élevait cette semaine à 3,29 milliards de dollars.

 

 

 

 

SUISSE - Un vote sur l'immigration à l'issue incertaine. Les Suisses vont voter dimanche sur une proposition de limitation de l'immigration, dont l'issue incertaine pourrait être lourde de conséquences pour les relations entre la Suisse et l'Europe.

 

 

 

 

CLIMAT - 2013, l'une des années les plus chaudes. Le réchauffement se confirme. 2013 a été la sixième année la plus chaude depuis 1850, a calculé l'Organisation Météorologique Mondiale (OMM). La température moyenne à la surface des terres et des océans a dépassé de 0,50°C la normale calculée sur la période 1961-1990 et de 0,03°C la moyenne de la dernière décennie (2001-2010), précise l'OMM, une institution des Nations Unies basée à Genève.

 

"La température moyenne de 2013 confirme la tendance au réchauffement sur le long terme, souligne le secrétaire général de l'OMM Michel Jarraud. Vu les concentrations record de gaz à effet de serre mesurée dans l'atmosphère, la hausse des températures va se poursuivre sur des générations".

 

Le météorologue a prévenu : "notre action ou inaction pour diminuer les émissions de gaz carbonique et des autres gaz à effet de serre vont modeler l'état de notre planète pour nos enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants.

 

Hausse du niveau des mers

 

Le XXIe siècle compte déjà 13 des 14 années les plus chaudes jamais observées. Le record est détenu par 2010 et 2005, caractérisées par une température moyenne dépassant d'environ 0,55°C la normale, suivies de 1998, marquée par un phénomène El Nino extrêmement puissant.

 

Dans leur dernier état des lieux de la planète, les climatologues du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) ont rappelé que la Terre s'est réchauffée de 0,8°C environ depuis l'époque préindustrielle, un réchauffement dont les activités humaines sont principalement responsables.

 

 

 

CONSOMMATION - Carburants : alerte à la hausse des prix. Les perspectives des industries pétrolières (UFIP). Les taxes vertes coûteraient 4 milliards d'euros aux automobilistes, dénoncent les pétroliers. Faux, rétorquent les écolos. Belle bataille à venir.

 

 

 

ENVIRONNEMENT - Des bornes en plus pour les véhicules électriques. Les députés socialistes s'apprêtent à déposer une proposition de loi, soutenue par le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg, pour accélérer le déploiement d'infrastructure de recharge de véhicules électriques sur le territoire.

 

 

 

VIEILLESSE - Maisons de retraite : 500 000 places à créer. Il faudrait créer 500 000 places en maisons de retraite médicalisées d'ici à 2040, c'est-à-dire doubler leur nombre,  pour répondre au vieillissement de la population, estime une étude publiée par Cap Retraite. Des mesures sont attendues dans un projet de loi sur l'autonomie, transmises le 12 février au Conseil économique social et environnemental.

 

 

 

TEMOIGNAGE - Fin de vie : le terrible cas des enfants. L'affaire Vincent Lambert oblige le Conseil d'Etat à trancher sur  l'euthanasie. Un père confie sa douleur. En plein débat sur la fin de vie, Alain Thiesse raconte sa douleur de père confronté à l'acharnement médical subi par sa fille née grande prématurée et l'impossibilité de prendre la décision de la laisser mourir.

 

 

 

ALIMENTATION - Les ventes de burgers explosent en France. Le produit monte en gamme. Pays du jambon-beurre, la France est en train de devenir la championne du burger. Les ventes ont augmenté de 40% en deux ans dans l'Hexagone.

 

 

 

SANTE - Après la crise de l'an dernier. Pillule : la plainte qui a tout changé pour les femmes. Après la plainte de l'an dernier d'une jeune femme, victime d'un accident vasculaire cérébral (AVC) qu'elle attribue à la pilule de troisième génération, les prescriptions de contraceptifs ont changé.

 

Le 21 décembre 2012, l'agence de sécurité du médicament (ANSM) tirait la sonnette d'alarme : les contraceptifs dits de troisième et quatrième générations peuvent présenter, pour certaines patientes, un sur-risque thrombo-embolique.

 

Plus de stérilets et d'autres méthodes

 

Son message a été entendu par les professionnels : les prescriptions de pilules de troisième et quatrième génération ont chuté de 45 % en France en 2013. Celles de première et deuxième génération, tout aussi efficaces en matière de contraception, ont en parallèle progressé de 30 %. Les autres modes de contraception non oraux (stérilet, implants...) ont également augmenté.

 

Au total, contrairement à certaines craintes exprimées au moment de l'affaire, la crise des pilules de troisième et quatrième générations n'a pas détourné les Françaises de la contraception. La baisse de l'utilisation des contraceptifs dispensés en pharmacie est faible, de l'ordre de - 1%. L'ANSM poursuivra son travail de sensibilisation, en conseillant de ne délivrer les pilules de troisième et quatrième génération qu'en seconde intention.

 

Par ailleurs, une liste de questions sera envoyée aux prescripteurs pour vérifier que la femme à qui l'on conseille une pilule ne présente pas de contre-indication ou de facteurs de risque de thrombose. Elodie Bécu

 

 

 

 

 

Mercredi 5 février 2014

 

 

COMMUNICATIONS - La France relance la course au très haut débit. Demain, conférence annuelle sur le plan France très haut débit pour accélérer les connexions numériques. Equiper les internautes de la France entière en liaisons à très haut débit : l'enjeu est capital pour notre économie, la vie quotidienne et cela justifie un plan de 20 milliards d'euros.

 

34 le rang de la France au classement mondial des débits moyens constatés chez les internautes, selon la société Akamai. Les premier sont les Pays-Bas, suivis de la Suisse et de la République Tchèque. En Europe, la France ne devance que le Portugal et l'Italie.

 

 

 

INFORMATIQUE - Bill Gates change de casquette. Il a cofondé MICROSOFT dans les années 1970. C'est une révolution chez Microsoft : Bill Gates, le cofondateur du géant de l'informatique, quitte la présidence du conseil d'administration. Il sera remplacé par Satya Nadelia, un ingénieur spécialiste du "cloud".

 

 

 

POLITIQUE - La famille fait tanguer la majorité. Les députés de la majorité déboussolés par l'abandon du projet de loi. La reculade du gouvernement au sujet du projet de la loi famille a surpris tout le monde, y compris les députés socialistes qui apprécient peu la méthode. Les communistes et les écologistes, quant à eux, sont furieux.

 

 

SECURITE - Internet : tous indics. Un service du ministère de l'Intérieur traite les contenus numériques illicites. Les deux affaires de maltraitance sur un enfant handicapé en Isère, et sur un chat à Marseille, ont suscité l'indignation et mobilisé les internautes comme jamais. La police s'appuie sur de nouveaux "indics".

 

 

 

SANTE - François Hollande a présenté hier le troisième plan contre la maladie (2014-2019). Cancer : ce qui va changer. Le président de la République a annoncé 1,5 milliard d'euros sur 5 ans pour lutter contre la maladie qui tue chaque année 150 000 personnes et touche tous les ans 350 000 nouveaux malades.

 

 

Dépistage gratuit

 

Pour inciter les plus modestes à avoir recours au dépistage du cancer du sein et à celui du cancer colorectal, ces examens seront complètement pris en charge, sans avance de frais. Par ailleurs, le plan instaure un troisième dépistage systématique : celui du col de l'utérus.

 

 

Moins d'attente pour une IRM

 

Les temps d'attente pour un examen d'IRM (imagerie par résonance magnétique) - afin d'établir le diagnostic du cancer - varient parfois du simple au double selon les régions. François Hollande veut réduire ces écarts, et limiter le temps d'attente moyen de 27 à 20 jours. Comment ? "Nous commencerons à doter en IRM les régions qui en ont le moins. Mais il s'agira aussi de mieux organiser l'accès au IRM", explique Agnès Buzyn, directrice de l'Institut national du Cancer (Inca).

 

 

Davantage d'ambulatoire

 

François Hollande veut doubler le recours à la chirurgie ambulatoire en 10 ans. Une nouvelle organisation des soins sera encouragée, avec plus de place pour le médecin traitant et un "dossier communicant en cancérologie" - promis à l'horizon 2015 - qui fera le lien entre le patient, l'équipe soignante, et le médecin de ville. Pour accompagner ces traitements hors de l'hôpital, de nouveaux métiers seront reconnus, comme celui d'infirmier-clinicien.

 

 

Génétique , médicaments

 

L'avenir de la lutte contre le cancer, c'est la médecine personnalisées. Avec un   horizon : le traitement en fonction de la génétique du patient. En 2018, le séquençage de 60 000 tumeurs devra être réalisé. Objectif : avancer en même temps que les nouveaux médicaments qui se développent en la matière. Et pouvoir proposer l'un d'entre eux à la moitié des malades qui ne guérissent pas avec les moyens classiques. Le président promet aussi l'accès aux traitements innovants. les prix - très élevés - des médicaments seront réévalués au regard de leur efficacité réelle.

 

 

Vie quotidienne

 

Gratuité du CNED (enseignement à distance) pour les élèves, temps partiel pour les travailleurs qui le souhaitent, indemnités renforcées pour les précaires : le Plan Cancer prévoit des mesures pour permettre "aux malades de conserver leur place dans la société".

 

 

Après la maladie

 

Un programme personnalisé de l'après-cancer sera mis en place pour les patients guéris, en liaison avec l'équipe de cancérologie et le médecin traitant. Une offre de chirurgie réparatrice sera proposée dans chaque région. Pour les malade sous le seuil de pauvreté, les dépassements d'honoraires seront interdits. Un droit à l'oubli sera institué : les patients guéris ne seront plus obligés d'indiquer qu'ils ont eu un cancer lorsqu'ils souscriront une assurance emprunteur.

 

 

 

 

METEO - Douceur record en janvier. Marqué par des inondations importantes, le mois de janvier a connu, en France, une douceur remarquable : le cru 2014 est le plus chaud depuis 1900, ex aequo avec 1936 et 1988. "Ce qui est remarquable, c'est la continuité de la douceur : en janvier, on a quasiment toujours été au-dessus des moyennes", explique Christian Viel, climatologue à Météo-France. La température de janvier s'affiche à 2,7°C de plus que la moyenne de la période 1981-2010 - la fameuse "normale saisonnière".

 

La douceur de ce début d'année est malgré tout accompagné d'un déficit d'ensoleillement, toujours par rapport aux valeurs moyennes. Le nombre de ours de gel a été faible : voire nul sur certaines régions. Janvier 2014 dépasse donc les records de janvier 2007 (+2.5°C par rapport à la normale) et janvier 2008 (+2.1°C) alors que janvier 2013 avait été très proche de la normale (-0.3°C).

 

 

 

TECHNOLOGIE - Avec l'arrivée des nouvelles consoles le marché du jeu vidéo rebondit. L'arrivée de nouvelles génération de consoles a dopé le marché du jeu vidéo en France. Après un recul de 10 % en 2012, les ventes ont augmenté de 4% l'an dernier pour atteindre 2,7 milliards d'euros, selon une estimation du Syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs (Sell).

 

 

 

 

 

Mardi 4 février 2014

 

 

SANTE - Inégalités face aux cancers : les défis à relever. Le troisième Plan cancer annoncé aujourd'hui par François Hollande. En matière de santé aussi, il faut inverser la courbe. Car malgré des réussites, les deux premiers plan cancer ne sont pas parvenus à enrayer l'accroissement des inégalités. C'est l'objectif du 3e plan cancer dévoilé ce mardi.

 

80 000 c'est le nombre de décès par cancer "évitables", c'est-à-dire pouvant faire l'objet de mesures de prévention. Le cancer est la pathologie dans laquelle les inégalités de santé sont très marquées en France : par rapport à d'autres maladies et par rapport aux autres pays européens.

 

 

Repères

 

Les chiffres du cancer en 2012

 

 

Nouveaux cas annuels :

 

- 350 000 (200 000 chez les hommes, 155 000 chez les femmes).

 

 

Cancers les plus fréquents chez l'homme :

 

- la prostate, 56 800 nouveaux cas cas par an

- le poumon, 28 200 nouveaux cas

- colorectal, 23 200 nouveaux cas

 

 

Cancers les plus fréquents chez la femme :

 

- le sein, 48 800 nouveaux cas par ans

- colorectal, 18 900 nouveaux cas

- poumon, 11 300 nouveaux cas

 

 

 

La mortalité annuelle : 148 000 décès

 

 

Chez les hommes :

 

- 85 000 décès dont

- 21 300 d'un cancer du poumon

- 9 200 d'un cancer colorectal et

- 8 900 d'un cancer de la prostate

 

 

Chez les femmes :

 

- 63 000 décès dont

- 11 886 d'un cancer du sein

- 8 700 d'un cancer du poumon et

- 8 400 d'un cancer colorectal

 

 

 

UKRAINE - A Kiev, l'épreuve de force se poursuit. Pour sortir de l'impasse, les diplomaties russe et européenne vont au charbon. En Ukraine, la crise se poursuit. Mais, en coulisses, Kiev, Moscou et les capitales européennes, dont Paris, cherchent une issue. Le temps est compté. Le risque d'un bain de sang pèse.

 

 

 

RWANDA - Premier procès d'un génocidaire. La France a attendu 20 ans pour le juger. Le procès devant la cour d'assises de Paris de Pascal Simbikangwa s'ouvre aujourd'hui. Ce présumé génocidaire rwandais est-il un membre du premier cercle hutu organisateur du génocide au Rwanda ou un simple admirateur du président Juvénal Habyarimana, dont la mort fut le déclencheur des massacres du printemps 1994 qui ont coûté la vie à 800 000 tutsis ?

 

C'est l'une des questions auxquelles devront répondre les jurés. Aujourd'hui âgé de 54 ans, handicapé à la suite d'un accident survenu en 1986, l'accusé fut capitaine de la garde présidentielle avant d'intégrer les renseignement militaire, puis le renseignement intérieur.

 

Mais il dément tout préparation, incitation, aide ou commission d'actes génocidaires selon ses avocats, Alexandra Bourgeot et Fabrice Epstein. Il figure pourtant sur la liste des "suspects de première catégorie" dressée par le Rwanda où il est considéré comme très proche du pouvoir qui a organisé le génocide.

 

L'ONG Human rights watch (HRW) le dit "connu pour avoir torturé des nombreuses personnes détenues par la police secrète" Il est aussi soupçonné d'être l'un des créateurs de Radio mille collines, devenue un outil d'incitation à la haine. Après le génocide, Pascal Simbikangwa avait fui à travers différents pays africains. Il fut arrêté à Mayotte le 28 octobre 2008, porteur de faux papiers.

 

Son procès est le premier, à Paris, d'un génocidaire rwandais présumé. La France a attendu 20 ans pour faire aboutir ce dossier. Pourquoi ? De cela aussi, il faudra parler au procès. Ludovic Bassand

 

 

 

SOCIETE - Famille : le recul forcé du gouvernement. Au lendemain du succès de la manif pour tous. En renonçant à présenter un projet de loi sur la famille cette année,  le gouvernement tente de mettre fin à la contestation et à éviter des divisions dans la majorité.

 

 

Lundi 3 février 2014

 

 

SOCIETE - Les anti-mariage homosexuel toujours très fortement mobilisés hier à Lyon et Paris. Neuf mois après l'adoption de la loi sur le mariage gay, au moins 300 000 personnes ont manifesté hier à Lyon et Paris pour défendre "leur" vision de la famille et prévenir toute tentative de légalisation de la PMA (Procréation Médicalement Assistée) et GPA (Gestation Pour Autrui).

 

 

 

UKRAINE - Le bras de fer n'en finit plus entre Russie et Union Européenne. Les chefs de l'opposition ukrainienne réclament une médiation internationale et une aide financière de l'Occident. 60 000 personnes ont à nouveau manifesté à Kiev ce dimanche.

 

 

THAILANDE - Les législatives perturbées par l'opposition. Les manifestants ont perturbé hier les législatives en Thaïlande empêchant l'ouverture de quelque 10 000 bureaux de vote, notamment à Bangkok et dans le sud du pays, bastion de l'opposition. Les sept heures qu'a duré le vote ont été émaillée de protestations d'électeurs découvrant porte close à leur bureau de vote, comme dans le district de Din Daeang, à Bangkok, où une foule en colère a crié "Vote ! Vote !" en agitant des cartes d'électeurs.

 

Face à ces obstructions sans précédent, la Commission électorale a annoncé qu'aucun résultat, même préliminaire, ne serait dévoilé dans la journée. Rien ne pourrait être annoncé avant le 23 février, date prévue d'un nouveau scrutin pour les 440 000 électeurs empêchés d'exercer leur droit lors du vote anticipé de dimanche dernier, déjà perturbés.

 

Le Parti démocrate, principale formation d'opposition qui boycottait le scrutin, a menacé hier de contester le vote devant la justice. Refusant de démissionner comme le réclament les manifestants depuis l'automne, la Première ministre Yingluck Shinawatra avait proposé ces législatives somme solution pour sortir d'une crise qui a fait au moins dix morts.

 

Samedi encore, une bataille de rue entre militants pro et antigouvernementaux a fait plusieurs blessés dans la capitale. Ces tirs nourris et ces scènes de panique ont pu effrayer de nombreux électeurs. Unie par sa haine de Thaksin Shinawatra, l'ancien Premier ministre renversé par un coup d'Etat en 2006, l'opposition exige le départ du gouvernement dirigé par sa soeur Yingluck au profit d'un "conseil du peuple" non élu.

 

 

 

PREMIER PLAN - Les inégalités, axe du troisième plan cancer. Le troisième Plan cancer, qui sera dévoilé demain par François Hollande, devrait mettre l'accent sur la lutte contre les inégalités sociales et territoriales face à une maladie qui reste la première cause de décès en France.

 

Le nouveau plan portant sur la période 2014-2018 "sera aussi un plan de lutte contre les inégalités", avait anticipé le Président en décembre 2012, rappelant que "le risque de mourir" d'un cancer "entre 30 et 65 ans (était) deux fois plus élevé chez les ouvriers que chez les professions libérales".

 

Le chef de l'Etat avait à cette date donné le coup d'envoi aux travaux préparatoires du 3e Plan, demandant au professeur Jean-Paul Vernant d'élaborer un ensemble de "recommandations" pour lutter contre une maladie qui fait près de 150 000 morts par an. Le premier plan mis sur pied sous la présidence de Jacques Chirac pour la période 2003-2007 avait été marqué par la lutte contre le tabac. Le deuxième (2009-2013), sous Nicolas Sarkozy, avait permis "d'oeuvrer au renforcement de la qualité et sécurité des soins" en direction des enfants, personnes âgées et malades de cancers rares.

 

 

 

INTEMPERIES - Baies vitrées brisées, caves inondées, digues abîmées dans l'ouest... mais pas de blessé. Grosses vagues, dégâts importants. La pointe bretonne et la côte basque ont fait face à la colère des eaux de week-end, en raison des vents, de la houle et des marées. Hier, trois départements étaient maintenus en vigilance orange.

 

 

 

INTERNET - Facebook : dix ans et un milliard d'amis. 26 millions de membres réguliers en France. Le roi des réseaux sociaux, devenu un outil de communication quotidien pour plus d'un milliard de personnes, naissait le 3 février 2004.

 

 



03/02/2014
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