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ÉTATS-UNIS - PREMIER ENTRETIEN TÉLÉVISÉ

Donald Trump revient à la ligne dure de sa campagne. Hier, il a promis d'expulser jusqu'à 3 millions de clandestins et de construire un mur avec le Mexique. Il a aussi nommé Reince Priebus et Stephen Bannon à des poestes-clé.

Le nouveau président des États-Unis a nommé hier soir le président du parti républicain Reince Priebus comme secrétaire général de la Maison Blanche, où il orchestrera toute l'administration du nouveau dirigeant. Mais il s'est aussi adjoint, et l'a présenté sur un pied d'égalité, un "haut conseiller et chef de la stratégie" en la personne de Stephen Bannon, le directeur général de la campagne de Donald Trump et chef du site d'informations ultra-conservateur Breitbart News.

Steve Bannon, Donald Trump and Reince Priebus. (Photos: Evan Vucci/AP; J. Scott Applewhite/AP; Ralph Freso/Getty Images)

Dans le communiqué annonçant se nomination hier, M. Priebus indique qu'il va "travailler à créer une économie qui marche pour tout le monde, à sécuriser nos frontières, à abroger et remplacer (la réforme de l'assurance santé) Obamacare et à détruire le terrorisme radical islamique".

Un discours en phase avec le durcissement observé du côté de Donald Trump qui a promis d'expulser jusqu'à 3 millions d'immigrés clandestins, dans l'extrait d'un entretien à la chaîne de télévision CBS diffusé hier soir mais réalisé vendredi. Il a aussi réaffirmé qu'il bâtirait bien "un mur" à la frontière avec le Mexique pour limiter l'immigration clandestine. Dans certains endroits, le président élu a toutefois admis qu'il pourrait y avoir "des clôtures" mais, a-t-il insisté, "un mur est plus approprié".